Hausse de l’intérêt pour les appareils reconditionnés, cible, avantages du reconditionnés… Basé à Saint-Mathieu-de-Tréviers (Hérault), Smaaart, spécialisé dans le reconditionnement d’appareils électroniques racheté par Econocom en avril 2022 (article pour Les Échos à lire ici), revient sur le marché du reconditionné dans une étude conduite par l’Ifop dévoilée le 14 novembre.
+6 points pour les téléphones reconditionnés. 43 % des Français sondés âgés de 18 à 65 ans déclarent avoir déjà acheté un téléphone reconditionné contre 37 % en 2022, soit une hausse de 6 points sur un an. Lors du lancement du baromètre en 2018, la proportion était de l’ordre de 20 %.
Prix attractif, protection de l’environnement… Parmi les avantages évoqués lors de l’achat d’un téléphone reconditionnés : un prix avantageusement économique par rapport au neuf pour 39 % des acheteurs, la garantie (16 %) et la préservation de l’environnement (11 %).
Choc générationnel. L’achat de téléphones reconditionnés est une pratique intégrée dans les habitudes de consommation dans la post-génération Z (personnes nées à partir des années 2000), avec 60 % des sondés qui ont sauté le pas, contre 27 % pour les Baby-Boomers (personnes nées entre 1946 et 1965).
+5 points pour les ordinateurs reconditionnés. « En 2023, 18 % des sondés ont déjà acheté un ordinateur reconditionné, soit une progression de 5 points par rapport à l’an dernier », détaille Smaaart. La propension d’acheteurs est plutôt jeune (personnes nées à partir des années 2000).
Durée d’utilisation. Concernant la durée d’utilisation, 48 % des sondés souhaitent utiliser leur ordinateur reconditionné jusqu’à 5 ans. Plus la cible est jeune, moins elle souhaite le conserver longtemps : 56 % de la post-génération Z souhaite le conserver jusqu’à 4 ans, et la durée monte à 5 ans et plus pour 62 % de la génération X (personnes nées entre 1965 et 1980) et 77% de la génération des baby-boomers.
Des canaux d’achats différents. 58 % des téléphones reconditionnés sont achetés sur internet tandis que 40% le sont dans des points de vente physiques. Pour les ordinateurs, les chiffres s’inversent avec 54 % d’achats en points de vente contre 40 % sur internet.