La démarche d’études multimodales de Montpellier (EMM) à l’échelle de l’aire métropolitaine est lancée le 24 octobre, à l’initiative du préfet de la région Occitanie Pierre-André Durand et de la présidente de la Région Carole Delga. La réunion a eu lieu en présence de François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault, et de Jean-Luc Gibelin, vice-président aux mobilités et aux infrastructures de transports à la Région Occitanie.
L’aire métropolitaine de Montpellier, qui regroupe aujourd’hui 800.000 habitants, « connaît en effet une évolution démographique exceptionnelle avec chaque année plus de 11.000 nouveaux habitants depuis 20 ans et une croissance forte qui va se poursuivre jusqu’en 2050 », rappelle la préfecture de l’Hérault. Un diagnostic conjoint sera élaboré d’ici l’été 2024.
Parmi ces projets d’avenir, « figure l’élaboration d’un programme de service express régional métropolitain, poursuit la préfecture. Ce dernier s’articule autour d’un axe ferroviaire littoral ainsi que d’infrastructures et de services de transports diversifiés à l’image des lignes de car à haut niveau de service. La mise en service du contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier en 2017 a notamment déjà permis une augmentation de la fréquence des trains en heure de pointe entre Lunel et Sète ».
Mais, pourra-t-on faire remarquer, les bouchons sur l’A709, aux heures de pointe au sud de Montpellier, continuent de s’allonger, faute de solution alternative posée sur la table (des nouvelles sorties, par exemple). Congestion automobile qui pose des problèmes de pollution et de sécurité, alors que des solutions pas forcément folles (par exemple, créer des sorties ou des zones de stationnement desservies par des bus cadencés) existent, fait valoir – depuis déjà plusieurs années – Vinci Autoroutes.
À l’invitation de l’État, Jean-François Monteils, président du directoire de la société du Grand Paris, a présenté l’offre de services qu’il est en mesure de proposer pour accompagner ce projet de développement de services express régionaux métropolitains.
Aux côtés de l’État et de la Région Occitanie, la démarche associe le conseil départemental de l’Hérault, les autorités organisatrices de la mobilité locale - Montpellier Méditerranée Métropole, Sète Agglopôle Méditerranée, Pays de l’Or et Pays de Lunel – , le Pays Cœur de l’Hérault et les communautés de communes du Grand-Pic-Saint-Loup, de la Vallée de l’Hérault, du Lodévois et Larzac et du Clermontais, ainsi que le syndicat mixte Hérault Transports.