Dernier maillon ferroviaire restant à construire pour déployer la grande vitesse entre la France et l’Espagne, la Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP) enregistre de nouvelles avancées. Le 26 septembre, à la suite d’un comité de pilotage du projet qui s’est tenu la veille en présence de tous les partenaires, plusieurs annonces ont été faites.
Le « type de maîtrise d’ouvrage choisi » fera l’objet d’une « décision nationale, avant le début de l’année 2024 ». Concernant la phase 2 du projet (Béziers-Perpignan, dont la mise en service n’est pas prévue avant 2044), une « mise à jour éventuelle du tracé » sera menée à bien d’ici fin 2026 « pour un lancement dans la continuité des procédures préalables à l’enquête publique ». Y seront abordées la mixité du tracé, avec hypothèse d’un passage en tunnel dans les Corbières, et la desserte de Béziers par l’actuelle gare. Par ailleurs, les conventions nécessaires au financement du projet ont été présentées. D’un montant total de 84,3 M€, elles visent à permettre « la poursuite des acquisitions foncières et des études opérationnelles pour les deux phases » et à renforcer « le dossier de demande de subvention, qui sera déposé dans le cadre du prochain appel à projets de l’Europe ». « Cette nouvelle ligne à grande vitesse contribuera à mettre en place un RER sur notre littoral et à favoriser le fret ferroviaire aux camions de l’autoroute A9 », rappelle Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
Que faut-il retenir du dernier comité de pilotage de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ?
2 octobre 2023