Ils se surpassent
LES INDISCRÉTIONS
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Sur le gril cette semaine
Ils se surpassent, et on aime ça. Muriel Fournier trouve des solutions parfois acrobatiques pour ses salariés extraeuropéens (on en parle dans « Trois questions à »). Samuel Corgne, dans les Cévennes, a fait d’Ergosanté l’une des entreprises d’insertion les plus en vue de la région.
Et encore ? Le tourisme d’hiver est aussi dans les villes, nouvelle directrice au CHU de Montpellier (en « À l’affiche »), premières Rencontres des maires d’Occitanie en mai, haro sur ChatGPT, Appart’City (apparts’hôtels) relève la tête, Arterris repense sa production agricole, les confidences de François Fontès sur Amétis et le futur stade Louis-Nicollin (en « Décodage » et « HV Touch »), nouvel hôtel d’Arrelia à Sète (en « ça pousse »), la nouvelle convention TER régionale (en « Zoom »), et plein d’autres palabres urbaines.
Bonnes lecture et semaine !À l'affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien
Anne Ferrer-Villeneuve, CHU de Montpellier
Vincent Compagnon, Appart’City
Thierry Lemerle, Pôle emploi / semaine des métiers du maritime et du fluvial
Valérie Renet, Chambre régionale des comptes d’Occitanie
Manu Reynaud, Ville et Métropole de Montpellier
Carlos Mesias, Swen Group, ex-Bouygues Énergies&Services
Christine Bardinet, Banque de France
Actuellement directrice adjointe des ressources humaines de la Banque de France depuis 2020, elle succèdera le 3 avril à Stéphane Latouche, au poste de directrice régionale Occitanie (Toulouse et Montpellier, 330 collaborateurs). Diplômée de l’université Paris Dauphine et de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, Christine Bardinet rejoint la Banque de France en 1998, en tant que cheffe de service. Elle a bâti la marque employeur de l’institution bancaire à travers ses différents postes au sein de la direction des ressources humaines, depuis 2008. Elle est également réserviste auprès de la Direction des Ressources Humaines de l’armée de Terre depuis 2014. Stéphane Latouche prendra quant à lui la direction du bureau de représentation Asie-Pacifique de la Banque de France à Singapour. Avant son départ, il fait le point sur la situation économique de la région. « L’inflation va atteindre son plus haut niveau de l’année très bientôt, vers 6 %, elle devrait descendre vers 3,8 % à la fin 2023 et pourrait revenir aux alentours des 2 % dès fin 2024-début 2025 », indique-t-il à nos confrères de ToulÉco (à lire ici). Selon la Banque de France, 2025 sera également marquée par une baisse du taux de chômage, et une augmentation des marges des entreprises pour atteindre « un niveau proche de l’avant-crise Covid », ajoute-t-il.
André Deljarry et Samuel Hervé, CCI Hérault / Club des nouveaux dirigeants
Célia Bogard, Afpa Montpellier - Saint-Jean-de-Védas
Jean-Bernard Lauze, Unicem Occitanie
Marie-Dominique Gruss-Castan, préfecture du Gard
Carole Delga, Rencontres des Maires d’Occitanie
La présidente de la Région Occitanie organise les premières Rencontres des Maires d’Occitanie, le 9 mai à Montpellier (Arena ou Parc expo) et le 11 mai au MIN de Toulouse, en partenariat avec l’Association des Maires de France Occitanie (président : Jean-Marc Vayssouze, maire de Cahors). Pour les deux séquences, le même déroulé est prévu : présentation des dispositifs d’aides régionales aux communes, questions-réponses avec les maires, entretien avec la politologue Chloé Morin, auteur, notamment, de « On aura tout essayé » (éd.Fayard). L’après-midi, un Village des services de la Région sera ouvert aux maires et à leurs collaborateurs. « L’idée est de permettre aux maires d’avoir accès à tous les services régionaux, de présenter leurs dossiers en cours, en instance ou pas encore déposés…, indique le cabinet de Carole Delga aux Indiscrétions. Parfois, des maires n’ont pas connaissance de dispositifs auxquels ils peuvent avoir droit. »
La brochure « Agir ensemble pour une ambition commune », avec les données actualisées, sera distribuée à cette occasion. J’aurai le plaisir d’animer les deux matinées. Si j’oublie de rappeler au micro, devant les centaines de maires attendus, que Carole Delga a été elle-même maire (de Martres-Tolosane, de 2008 à 2014, et dont elle est toujours conseillère municipale), je fais cent tours de la piste bleue du stade Philippidès à reculons.Jean-François Naudi, Arterris
Michaël Delafosse, Lab Immo Midi Libre
« Au cœur des Folies » : L’Agence Midi Libre organise un Lab Immo, ce 11 avril à partir de 18h30 au Mo.Co (Montpellier), autour des Folies architecturales, après le dévoilement des 4 premiers projets lauréats les 10 et 14 mars à Montpellier et Cannes. Michaël Delafosse, maire de Montpellier et initiateur du retour des Folies, interviendra aux côtés de Laurent Villaret (FPI Occitanie Méditerranée), Pierre Raymond (Sogeprom-PragmA, double lauréat sur Les Galets et Oasis), Pierre Cabrol (Pitch Immo, lauréat de la Folie Manuguerra avec Alma Terra), les architectes Manuelle Gautrand (Alma Terra) et Alain Gillet (Evolis Promotion, L’Arbre Blanc).Pour s’inscrire, il suffit de cliquer ici J’aurai le plaisir d’animer les débats.
Florent Guérin et Michel Peinado, Arthur Loyd Occitanie Méditerranée
Vincent Garel, Comité Régional du Tourisme et des Loisirs d’Occitanie
Bénédicte Taurine, Martine Froger, législative partielle (09)
Guerre des gauches en Ariège. Députée sortante et candidate de la Nupes lors de la législative partielle de l’Ariège, Bénédicte Taurine vire en tête du premier tour ce 26 mars avec 31,18 % des voix (décryptage politique dans Le Monde). La socialiste dissidente Martine Froger se qualifie pour le second tour avec 26,42 %. Cette dernière est soutenue par la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, ainsi que des cadres locaux du Parti socialiste. De leurs côtés, Jean-Marc Garnier, candidat du Rassemblement national (RN) est éliminé (24,78 %). Le parti présidentiel Renaissance s’effondre, avec 10,69 % des voix pour Anne-Sophie Tribout. Le scrutin de juin 2022 avait été annulé suite à une erreur de distribution des bulletins de votes RN.
Florence de Mornac, librairies Sauramps Montpellier
Gaëlle Frament, AXA Marguerittes
Jean Pinard, CRTL Occitanie
Adrien Appéré, VSB énergies nouvelles
Jean-Marc Bassaget, sous-préfet du Littoral (66)
Une nomination ou élection à nous transmettre ?
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On perce le coffre-fort
Ecla Campus : un méga-projet de résidence étudiante proche de Nanterre. Uxco Group (Montpellier) porte un méga-projet de résidence étudiante à proximité de Nanterre, apprend-on de source proche. « Uxco va créer une dizaine de méga campus étudiants en Ile-de-France », Les Échos, décembre 2021, à lire en cliquant ici
Nouveau DGA au CAL. Le Crédit Agricole du Languedoc va annoncer cette semaine le recrutement d’un directeur général adjoint. On vous le livre en exclusivité, car vous le valez bien : Emmanuel Barras est nommé directeur général adjoint « Corporate et Risques », après avoir été DGA du Crédit Agricole Nord de France pendant plus de 4 ans et DGA de la caisse régionale Sud Rhône Alpes pendant 11 ans. Le DG du Crédit Agricole du Languedoc reste Christian Rouchon.plus à lire en cliquant ici). « Vu que ce lieu est désormais géré par Occitanie Events, l’événement devrait être une réussite », glisse une source proche. Tacle glissé à l’encontre du dernier gestionnaire, GL Events.21 M€ pour décarboner l’aviation. Spécialisée dans la décarbonation de l’aviation, la startup toulousaine Agences d’attractivité. Place Marketing Forum, forum regroupant les agences d’attractivité de France et d’Europe, se déroulera à Toulouse les 12 et 13 avril au Centre de Congrès Pierre Baudis à Toulouse (Ascendance Flight Technologies annonce dans un communiqué du 27 mars lever 21 M€ pour accélérer le développement et l’industrialisation de ses solutions de décarbonation de l’aviation (à lire ici). Les fonds sont levés auprès de Bpifrance, CELAD, Expansion Aerospace Ventures, SC Mahé, Snaw Ventures et ARIS Occitanie, aux côtés des investisseurs historiques Habert Dassault Finance, Céleste Management, IRDI et M-Capital. Actuellement en phase de prototypage et de pré-industrialisation, la jeune pousse ambitionne de livrer les premiers avions courant 2026. Ascendance Flight Technologies a été cofondée par Jean-Christophe Lambert, Thibault Baldivia, Clément Dinel et Benoît Ferran en 2018.
Socotec recrute 70 personnes en Occitanie. Le groupe Socotec, leader de la gestion du risque dans la construction, l’immobilier, les infrastructures et l’environnement, annonce recruter 70 ingénieurs et techniciens en Occitanie, apprend-on le 27 mars (à lire ici). Parmi les postes à pourvoir, ingénieurs de la construction, de l’immobilier durable et de l’environnement, spécialistes Énergie et Nucléaire, énergéticiens, techniciens énergies renouvelables, techniciens environnemental, diagnostiqueurs immobiliers, coordonnateurs et préventeurs sécurité… Quelques références de Socotec en Occitanie : le contrôle des deux nouvelles passerelles reliant l’île Ramier à Toulouse, l’encadrement des aspects techniques du projet Higher Roch à Montpellier et de l’école Sup’EnR à Perpignan, la réalisation d’un parc des expositions à Toulouse, la construction de la troisième ligne de métro toulousaine, l’installation d’une centrale hydroélectrique à Vallabrègues (Gard), la création d’un centre de recherche du CNRS à Montpellier… Socotec emploie 1.500 collaborateurs en France, dont 350 en Occitanie répartis dans 31 agences.
Le prochain salon international de l’offre touristique française se tiendra à Toulouse. La prochaine édition des Rendez-vous de France* se tiendra à Toulouse, les 26 et 27 mars 2024, apprend-on à l’occasion de la 16e édition du Rendez-vous en France 2024, salon international de l’offre touristique française qui s’est tenu les 21et 22 mars à Paris. Pourquoi ce choix ? : « La destination dispose de l’aéroport de Toulouse-Blagnac connecté à près de 80 villes et de liaisons ferroviaires, d’une capacité d’hébergement pouvant accueillir les acheteurs internationaux, d’activités, de lieux d’événementiel pour les soirées… », justifie Atout France. En savoir plus sur l’évènement toulousain ici. * Organisé par Atout France, agence de développement touristique de la France.
Fonds d’intervention maritime : à vos projets. L’appel à projets 2023 du fonds d’intervention maritime (FIM) est ouvert. Les porteurs de projets peuvent déposer leurs dossiers en ligne jusqu’au 16 avril à 15 heures. Informations en cliquant ici. Le FIM vise trois axes : aménagement du littoral en faveur des activités maritimes, développement de l’économie bleue et planification, formation aux métiers de la mer.Stade Louis-Nicollin, Amétis : les confidences de François Fontès
Reçues ce 24 mars au siège social d’Amétis (logement social), Les Indiscrétions ont échangé une heure durant avec François Fontès, 71 ans, président du groupe Hugar (300 salariés). Morceaux choisis. Reprise en main d’Amétis. François Fontès s’est séparé fin 2021 de Bertrand Barascud, ex-DG d’Amétis, et a nommé depuis Christophe Pérez, ex-DG de la Serm. Le divorce d’avec Bertrand Barascud a été conflictuel, François Fontès s’étant senti « trahi et floué ». Après une augmentation de capital et un refinancement de 20 M€, Hugar est désormais actionnaire d’Amétis à hauteur de 87 %, et Bertrand Barascud de 13 %. « Il n’est plus mandataire social, et n’est plus DG. C’est moi qui dirige Amétis », tranche François Fontès. Ce dernier reprend « à la paille de fer » 170 opérations immobilières en cours chez Ametis. « J’ai découvert des dizaines d’opérations dont je n’avais jamais entendu parler, notamment en régions Paca et en Ile-de-France. Or, le pacte d’actionnaires et les statuts d’Amétis prévoient que toutes les opérations doivent être lancées suite à l’accord du comité d’engagement. » Le dirigeant va arrêter une dizaine d’opérations jugées « fantaisistes pour la réalisation de logements sociaux : terrains en pente, coûts de VRD monstrueux, dérives des coûts… » Son nouveau cap pour Amétis : « Pas une seule vente d’opérations sans une maîtrise totale des coûts techniques. C’est d’autant plus crucial en période d’inflation des prix des matériaux et des coûts de construction. » Ce travail de fourmi, permettant d’économiser sur le bâtiment « depuis ses fondations jusqu’à la partie sommitale », François Fontès peut prétendre le connaître par cœur, après 50 ans de métier. « J’ai l’habitude de rentrer dans les détails, je décortique chaque opération. C’est le vrai métier de promoteur », confie-t-il. Réduction des effectifs. Les effectifs d’Amétis ont été jugés « pléthoriques, par rapport au CA (150 M€) et à un résultat négatif de 7,5 M€ en 2022, du fait des erreurs de gestion de Bertrand Barascud. Nous sommes passés de 157 salariés en février 2022 à 98 aujourd’hui. Avoir des équipes plus restreintes permet d’avoir des meilleurs résultats sur la production et les résultats financiers. Beaucoup de travail était doublonné, entre l’interne et les prestataires, notamment au service travaux. Nous avons créé une structure dédiée en interne pour les travaux, et n’aurons plus recours à des maîtrises d’œuvre d’exécution externe. » Des agences non-rentables et en sous-activité vont fermer. L’objectif est de traiter environ les 160 opérations dans les tuyaux, « en maintenant un CA compris entre 180 et 200 M€ par an », et en alliant, pour chaque opération, « la création de beauté, le plaisir d’habiter, la qualité et la rigueur budgétaire. C’est la raison pour laquelle j’ai créé Amétis il y a 20 ans ». Un retour aux bénéfices est attendu dès cette année. Une cinquantaine d’opérations sont lancées en 2023, dont le Village des Médias à Paris (500 logements) pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. François Fontès veut appliquer une règle d’or : l’indépendance des marges par rapport aux honoraires. « Les honoraires ne doivent pas influer sur les marges. On ne doit pas aller chercher des marges pour absorber les dépenses. Ce qui a été le cas dans le passé. » Amétis, qui se recentre donc sur ses fondamentaux après une période de forte croissance, puis de dérives, livre environ 1.500 logements sociaux par an. Les premières régions d’Amétis sont Paca, Rhône-Alpes, l’Occitanie et l’Ile-de-France. Raison d’espérer. Si le secteur de l’immobilier est confronté à des hausses de coût et des difficultés de foncier, François Fontès est persuadé d’avoir un boulevard devant lui. « Il n’y a pas de problèmes structurels de l’économie de l’immobilier. La demande est là. En matière de logements sociaux, le manque s’élève à 1 million de logements ! Et les fonds propres des bailleurs ne sont pas extensibles à l’infini. » Cotations. Alors que les rumeurs vont bon train autour d’Amétis – désaffection des banques, entreprises non payées… -, François Fontès répond : « Hugar et Amétis ont chacune une cotation d’excellence Banque de France. » Dans sa totalité, le groupe emploie 300 salariés, pour un CA 2022 de 250 M€, « et les banques nous sont fidèles, ce sont des rumeurs infondées. » La branche promotion immobilière (Éméris) a une nouvelle équipe. Exit Vincent David, place au quatuor Philippe Bouget (directeur), Didier Lajara (directeur du développement, ex-Crédit Agricole Promotion), Isabelle Pagès (directrice montage et projets, ex-Bouygues et Sogeprom-Pragma) et Florence Robert (directrice commerciale, ex-Cogedim). « Emeris a vocation à réaliser entre 300 et 350 logements par an, au lieu de 50 logements jusqu’à présent. Nous avions baissé. De très grosses opérations sont en lancement, comme sur les Hauts de Lattes, avec 236 logements (106 pour Emeris, le solde pour Ideom – logements abordables – et Amétis). » Une opération de 57 logements est également lancée à Mauguio (34) en copromotion avec L’Or autrement. Amétis a racheté les parts que GGL détenaient dans Idéom. « Je m’entends très bien avec GGL. Mais ils ont l’ambition de faire du logement social vendu en bloc et du logement abordable. Il était donc normal de procéder à cette reconfiguration. » Stade : pas d’actionnaires locaux. C’était l’un de ses attraits initiaux. Il n’y aura pourtant aucun investisseur local aux côtés du Groupe Nicollin pour le futur stade Louis-Nicollin, à Pérols. « GGL, Tissot, Oc Santé… Tout le monde s’est retiré, et les Nicollin n’ont pas souhaité que je reste seul », résume François Fontès. Il reste l’architecte de l’équipement. Et promet un stade « végétal », avec une « rue intérieure, comme dans des arènes », une couronne de parkings en gradins (2.600 places) et un hôtel en partie sommitale. NGE est pressenti pour le contrat de promotion immobilière. « J’aime les nouveaux challenges. Je n’ai pas eu le loisir de créer un stade dans ma carrière. Ici, la programmation sera très variée, entre le stade, l’hôtel, le musée Louis-Nicollin… » Folies : déjà une avec Evanesens. François Fontès n’a pas candidaté à la première consultation relative aux Folies architecturales. « Evanesens, avec Roxim, est une folie en soi ! Je suis favorable aux Folies. Cela pousse l’architecture vers le haut, et cela donne un éclat formidable à Montpellier. Je comprends que Michaël Delafosse les continue. Nous avons candidaté sur la Folie Beausoleil 2, un site où l’on pourra proposer une évolutivité des logements. » Une expérience déjà menée à Nîmes, à travers l’opération Santa Cruz, au Mas de Mingue. À (re)lire dans ToulÉco, « Immobilier. Bientôt une tour végétale à Montpellier » (février 2022) Hôtels diversifiés : La Grande-Motte et Argelliers. Le groupe Hugar porte plusieurs projets d’hôtels, dont un avec Thierry Aznar (Aeko) à La Grande-Motte (site de la capitainerie, permis de construire obtenu) et un hôtel scientifique à Argelliers, « pour faire découvrir la garrigue au plus grand nombre. L’idée est de faire bénéficier aux touristes l’approche du territoire fournir par des scientifiques ». Hugar a repris un vieux mas avec une bergerie. Il sera complété par des constructions. L’investissement s’élèvera à environ 5 M€.Le pont-aqueduc romain d’Ansignan sélectionné par Mission Patrimoine. Le pont-aqueduc romain d’Ansignan (66) va faire peau neuve, après avoir été sélectionné le 16 mars, dans le cadre du loto du patrimoine, par la ministre de la Culture et la Fondation du patrimoine. Sur les 18 sites retenus en France, il est le seul en Occitanie. Victime de diverses détériorations naturelles telles que l’érosion, l’humidité ou encore les crues du fleuve Agly qui le traverse, les travaux sont prévus pour fin 2023 – début 2024 et s’achèveront d’ici 2027. Le montant de la dotation de chaque site sera annoncé lors des prochaines Journées européennes du patrimoine, les 16 et 17 septembre. Constitué de 29 arches sur 170 mètres de long, l’édifice, situé à 300 mètres d’Ansignan, suivra une restauration en 6 étapes, selon la commune. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Molénat a aimé. « Mais non, tu n’es pas un vieux con. Au contraire, tu es d’une cruelle et impitoyable lucidité. » Réaction de mon confrère, le journaliste montpelliérain Jacques Molénat, après que j’ai exprimé mes regrets, dans les dernières Indiscrétions, sur le fait que le livre sur Michaël Delafosse, paru ce 22 mars, soit rédigé par deux journalistes parisiens (et non pas locaux). Tout en soulignant que Jacques Molénat avait fait le job en son temps, sous l’ère Georges Frêche, avec plusieurs ouvrages à la clé. Vaunage (Gard) : projet de création de lac. Plusieurs élus gardois de la plaine de la Vaunage, notamment les maires de Langlade, Caveirac, Clarensac, Saint-Dionisy et Saint-Côme-et-Maruéjols (communes membres de Nîmes Métropole), étudient la possibilité de créer un lac d’au moins une vingtaine d’hectares, dans un secteur dépourvu de nappes phréatiques. Ce lac serait « multi-usages », confie aux Indiscrétions Gaëtan Prévoteau, maire de Langlade et vice-président de Nîmes Métropole : « réception d’eaux (pluviales, de carrière, eaux usées traitées…), bassin de retenue pour lutter contre les incendies, activités touristiques… Nous attendons un retour du bureau d’études DV2E, pour identifier le point bas et récupérer un maximum d’eau de pluie. L’idée est que la nouvelle station d’épuration créée sur la Vaunage puisse se rejeter dans le futur lac. » Ce futur lac serait « tout le temps en eau. L’été, il descendrait au plus bas, pour répondre aux besoins d’irrigation et à lutter contre les incendies, tout en préservant de l’eau pour la préservation des espèces aquatiques. Le lac pourrait ensuite accueillir l’eau des épisodes cévenols, et contribuerait à éviter les inondations à Vergèze et Codognan ».Avion décarboné : à Toulouse, feu vert pour la construction de l’Aura Factory
Aura Aero (cofondateur et président : Jérémy Caussade), pionner de l’aviation décarbonée, lance Aura Factory, nom donné au futur site de conception des avions bas carbone à Toulouse-Francazal. Prévu fin 2025, conçu par le cabinet d’architecte Brunerie (Albi – 81), le bâtiment intègrera des matériaux biosourcés. Étendu sur 40.000m², le site devrait compter 1.600 salariés. Chiffrés à 150 millions d’euros, les investissements sont soutenus par Toulouse Métropole et la Région Occitanie. Le constructeur bénéficie aussi du soutien de Bpifrance et du fonds d’investissements Innovacom. Aura Aero siège au comité exécutif de l’Allianze for Zero Emission Aviation, initiative de l’Union européenne. Pour plus d’informations concernant le projet, rendez-vous ici.Montagne et littoral : analyse du marché immobilier catalan. Que ce soit dans les montagnes ou en bord de mer, les prix du marché immobilier dans les Pyrénées-Orientales ont augmenté depuis le Covid. À Font-Romeu, « un studio de 25 m² à Font-Romeu se vendait 55.000 € en 2019 contre 80.000 € en 2023 », illustre Fabien Desclaux, directeur général de l’agence Peyrot Immobilier Font-Romeu. Un appartement avec vue sur la montagne peut se vendre 40 % plus cher qu’un bien avec vue sur la rue. La particularité du marché à Font-Romeu : « 90 % des ventes sont des résidences secondaires », indique Fabien Desclaux, avec une clientèle majoritairement originaire du département. Côté littoral, avec la hausse des prix de l’immobilier sur l’ensemble du territoire national, les Pyrénées-Orientales attirent notamment une clientèle qui n’a plus les moyens de posséder une résidence secondaire sur la Côte d’Azur. Sur la côte « il y a plus de turn over qu’en montagne », constate Fabien Desclaux. Les prix varient entre 2.720 € et 4.580 €/m² selon le secteur. Mais tout comme à la montagne, l’exposition joue un rôle primordial dans la valorisation d’un bien. Un appartement situé en bord de mer, exposé sud et doté d’une place de parking sera plus onéreux. « À Canet-en-Roussillon, un simple garage peut se vendre 40.000 euros », illustre Fabien Desclaux.
Donnée patrimoniale : le gersois Parera acquiert le lyonnais Ecartip. Expert en gestion de la donnée patrimoniale, le gersois groupe Parera (750 collaborateurs, 38 M€ CA) acquiert la PME lyonnaise Ecartip (Groupe Fondasol ; 46 salariés ; 4 M€ CA), spécialisée dans l’accompagnement des acteurs de l’aménagement du territoire dans leurs projets de grandes infrastructures linéaires routières, ferroviaires et aériennes (lire le communiqué ici). D’ici fin 2023, Parera, implanté à L’Isle-Jourdain (32), projette d’atteindre les 50 M€ de CA et un effectif de 1.000 salariés. 80 postes sont actuellement à pourvoir en France.
Plus de décodages ici
Un forum sur l’entrepreneuriat à Argelès-sur-Mer. La Ville d’Argelès-sur-Mer (66) accueille le forum « Osez Entreprise » le 13 avril, au lycée Christian Bourquin. Organisé par les communautés de communes Albères-Côte Vermeille-IIlibéris et du Vallespir, en partenariat avec les agences Pôle Emploi d’Argelès-sur-Mer et de Céret. Consulter la liste des exposants ici.
Toulouse en biclou. Une balade en vélo aura lieu à Toulouse dans le cadre du Vélotour afin de découvrir la ville en vélo de façon ludique le 16 avril prochain. Sur un parcours de 2 à 3 heures accessible à tous, les 5.000 participants attendus auront l’opportunité pour cette 4ème édition de découvrir d’autres lieux exceptionnellement ouverts au public, assure Sportmag le 18 mars. L’organisation a dévoilé les premiers lieux comme la Caserne de Pompier Atlanta ou les Jardins Familiaux de Balma. Plusieurs départs compris entre 8h30 et 12h auront lieu aux Argoulets, en périphérie Est de Toulouse. Pour plus d’information et accès à la billetterie.
Rachat. La société gersoise I2S Aménagements acquiert Isodoc, basée en Haute-Garonne, apprend-on dans Le Journal des Entreprises le 22 mars. Ces deux entreprises sont spécialisées dans la confection de portes, panneaux, fenêtres et accessoires de chambres froides à destination de professionnels. L’enjeu de cette acquisition selon Fabien Prues, dirigeant d’I2S, est « de devenir un acteur incontournable dans son marché et maîtriser les processus de production des produits utilisés ».
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Une info passée au crible
La nouvelle convention Région Occitanie / SNCF veut faire aimer le train au quotidien
Jeudi 23 mars, la Région Occitanie vote une nouvelle convention avec la SNCF pour la période 2023-2032, fléchée par 4 milliards d’euros de budget. Objectif : atteindre les 100.000 voyageurs par jour, avec des trains moins chers, plus nombreux, plus ponctuels et une qualité de service renforcée. + 24 % d’offre de trains. Des trains plus nombreux : c’est la promesse de cette nouvelle convention signée entre la Région Occitanie et la SNCF, ce 23 mars en Assemblée plénière. Cela signifie une hausse de 24 % de l’offre, soit 110 trains supplémentaires par jour. La Région augmentera ainsi le nombre de trains quotidiens sur plusieurs lignes du territoire dont l’étoile ferroviaire toulousaine (Auch-Toulouse en 2029, Toulouse-Narbonne-Perpignan en 2025, Rodez-Albi-Toulouse en 2024), le littoral (Avignon/Marseille-Nîmes-Montpellier-Béziers-Narbonne-Perpignan en 2023 et 2026, Nîmes-Le-Grau-du-Roi dès 2024), et en ruralité (Rodez-Brive-la-Gaillarde en 2026, ou encore Villefranche-Vernet-les-Bains – Latour-de-Carol-Enveitg sur le train jaune, en 2027). La réouverture de cinq lignes. La hausse de l’offre comprend également la réouverture de cinq lignes, dont celle de Montréjeau-Luchon. « D’ici juin, le marché public des travaux sera lancé, pour commencer au 4e trimestre 2023, avec une ouverture prévue à l’été 2024 », indique Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, lors de la conférence de presse du 22 mars. De premiers essais du train à hydrogène auront lieu sur cette ligne à l’automne 2024, et une mise en service commerciale des rames bimode (électrique + hydrogène) en 2026. De son côté, la seconde phase de la ligne Rive droite du Rhône débutera pour une ouverture complète prévue en 2026. + 27 % de places supplémentaires. « Nous augmentons l’offre, mais nous améliorons surtout le nombre de places assises dans cette offre », précise Jean-Luc Gibelin, vice-président aux mobilités et aux infrastructures de transport en Région Occitanie. Ainsi la convention promet +27 % de places supplémentaires mises à disposition, soit 51.000 places supplémentaires par jour. Une amélioration de la qualité de service. Autre objectif de la Région et la SNCF : renforcer la qualité de service. « Nous visons une réduction de 9 % de trains supprimés, soit 1.500 trains maintenus en plus par an, et une diminution de 26 % de trains en retard, soit 33.000 trains par an remis à l’heure », indique Philippe Bru, directeur régional SNCF Voyageurs Occitanie. Le plafond des pénalités infligées à la SNCF augmentera chaque année pour atteindre près de 9 M€ par an en 2032, contre 4,2 M€ aujourd’hui. « Nous reverserons ces pénalités aux abonnés des trains liO, pouvant atteindre jusqu’au remboursement de deux mois d’abonnement », précise Carole Delga. Enfin, une importance sera donnée au maintien de la présence humaine. « Cela assure un sentiment de sécurité, et elle est appréciée des habitants : une importante part des abonnements “+=0” s’est faite au guichet, avec un cheminot », assure Jean-Luc Gibelin, qui ajoute qu’il n’y aura pas de fermeture de gares ou de guichets en Occitanie, sur ces 10 prochaines années. Accessibilité. La Région a identifié 31 gares prioritaires où des travaux de mise en accessibilité des bâtiments et des quais sont nécessaires. Estimés à près de 59 M€, des travaux seront effectués sur ces gares, dont 17 dans le cadre de la nouvelle convention. 14 gares ont déjà été mises aux normes. 540 M€ investis dans le matériel roulant. Pour entretenir, moderniser et renouveler le matériel roulant, la Région y investit 540 M€ sur la période 2023-2032. En 2025, trois rames Régiolis bimode électrique/hydrogène seront livrés (30 M€ d’investissements) pour une mise en service commerciale en 2026, notamment entre Toulouse, Montréjeau et Luchon. La Région a également acquis 18 trains électriques Régio2N (rames à 2 niveaux), pour 225 M€, représentant 9.000 places, dont la livraison est également prévue en 2026. Un nouveau technicentre à Narbonne. Dans cette logique de maîtrise du matériel ferroviaire, la Région investit 50 M€ dans un nouveau centre de maintenance à Narbonne, opérationnel fin 2026. Créant 30 emplois, ce technicentre sera propriété de la Région, qui permettra de réduire les immobilisations longue durée, traitées actuellement hors région. Il rejoindra les technicentres de Toulouse et Nîmes. La Région, propriétaire du matériel roulant. La nouvelle convention prévoit le transfert à la Région de la propriété des matériels roulants du parc actuel et des rames futures. Une Société Publique Locale (SPL) interrégionale sera créée en 2023 entre les Régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Objectif : optimiser le financement de ce matériel et mutualiser l’expertise technique et le suivi des opérations. « La Région pourra ainsi conclure un contrat de concession de service public portant sur l’acquisition et la maintenance lourde de matériels roulants ferroviaires en quasi-régie », explique Carole Delga. Recrutements. La SNCF prévoit le recrutement de 350 collaborateurs en Occitanie pour accompagner la dynamique de la convention. Plus à lire cette semaine dans Les Échos.3 questions à
Muriel Fournier, Espace Propreté
« Un statut pour les salariés étrangers en situation régulière en CDI »
Alors que le projet de loi Immigration est débattu, qu’en pensent les entreprises employant des immigrés ? Témoignage de Muriel Fournier, une ingénieur en packaging et emballage, devenue gérante de l’entreprise de nettoyage Espace Propreté à Montpellier, dont la moitié des 40 salariés sont d’origine extra-européennes.
« Trois questions à… », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.D’où proviennent tes salariés, et pourquoi une telle proportion de travailleurs extraeuropéens dans tes équipes ? Du fait de difficultés de recrutements, la moitié de mes équipes sont en effet extra-européennes, provenant principalement du Maghreb, de Turquie, du Nigeria et de Madagascar. Ces émigrants sont sans qualification, parlent à peine français, et ne connaissent souvent rien aux métiers du nettoyage. On embauche celles et ceux qui ont envie de travailler. Ils ont entendu parler de l’entreprise dans leurs communautés respectives. On n’est pas sur des vocations. Peu de gens veulent se lever à 5h du matin pour aller nettoyer des WC… Même si les salaires sont légèrement au-dessus du Smic, à 1.490 euros net par mois. en cliquant ici
Quel est l’impact dans ton quotidien de dirigeante ? L’implication est permanente : envoi à la préfecture, 48 h avant l’embauche, du titre de séjour valide ; Non-dépassement de 964h par an pour les étudiants ; Sollicitation des services de la préfecture pour le renouvellement de titres de séjour pour des salariés en CDI… Pour chaque embauche d’un collaborateur extra-européen, je me dois, en lien avec son avocat spécialisé en droit social, de respecter un cadre légal strict. Il faut parfois jouer des coudes auprès de la préfecture. Je dois parfois être insistante. Pendant le Covid, je suis passée par des cabinets de députés locaux et des organisations patronales, pour appuyer mes demandes. Je joue aussi un rôle dans l’intégration de ses salariés : inscription à des cours de français, aides pour remplir la déclaration de revenus, possibilité pour les enfants d’effectuer leur stage en entreprise chez des clients… J’ai même lancé un appel aux dons sur Facebook pour aider une salariée à meubler son appartement ! Parfois, je défends certains salariés faisant l’objet d’obligations de quitter le territoire français. J’ai rédigé une lettre de soutien à une femme turque, originaire du Kurdistan, qui travaillait à Espace Propreté depuis 2015, et résidait avec sa famille en France comme réfugiée politique. Pendant la procédure, son avocat m’a demandé de suspendre son contrat de travail, plutôt que de la licencier. Elle a finalement bien été expulsée avec sa famille. Avec une sanction financière qui a du mal à passer : j’ai dû l’indemniser à hauteur de 5.500 euros, alors qu’elle était en situation régulière lors de l’embauche, et que nous voulions tous deux continuer à collaborer ! Qu’attends-tu du projet de loi Immigration ? Davantage de clarté, notamment sur la définition des métiers en tension. Quelles seront les conséquences concrètes, au quotidien, pour moi, en termes de procédures ? Je n’en sais rien. Je plaide pour un statut spécifique des salariés embauchés en CDI. Pour ces salariés, le titre de séjour devrait être renouvelé automatiquement. Autre souhait, la création d’une voie d’entrée privilégiée dans les préfectures pour les salariés en CDI. Actuellement, ils doivent se connecter à minuit le dimanche soir pour obtenir un créneau pour un rendez-vous. C’est une véritable guerre. Nous n’avons pas conscience de ce monde parallèle, fait de galère et de débrouille. Or, ces gens paient des impôts et cotisent. Ils mériteraient un meilleur traitement. Je suis plus sceptique, en revanche, sur le recrutement de sans-papiers. On nous permettrait d’embaucher des personnes en situation irrégulière, alors que la situation est complexe pour des personnes en situation régulière. Je ne comprends pas la logique. Ma principale crainte : que les réglementations soient encore plus compliquées à suivre, avec toujours plus de contraintes pour la régularité de nos embauches. Espace Propreté, entreprise à mission créée il y a 25 ans, réalise un chiffre d’affaires de 895.000 euros. > Lire l’article dans Les Échos, paru ce 27 mars,La HV Touch
Conseil RP
N’hésitez pas à forcer le trait en présentant très simplement des procédés, dispositifs, mécanismes etc., souvent très complexes. Lesquels ne manquent pas en matière de journalisme économique : les étapes administratives d’un grand projet d’infrastructure ; les lois de défiscalisation dans l’immobilier (neuf ou rénovation) ; les innovations sûrement géniales de certaines biotech dont les termes scientifiques peuvent décourager les meilleures volontés ; Ou, encore dans l’immobilier, le nouveau bail réel solidaire, ses modalités concrètes de déploiement et les arguments de ses promoteurs/détracteurs. Pour ce type de sujets, allez-y gaiement en matière de simplification, à grands renforts d’illustrations, fresques, flèches, diagrammes, textes courts, phrases simples pour enfants de 10 ans etc. Inutile de traiter des sujets complexes de façon ennuyeuse. Osez des rubriques intitulées « On n’y comprend rien ». Tiens, voilà une bonne idée de titre de nouvelle rubrique pour Les Indiscrétions, d’ailleurs.La phrase
« Le Musée Louis-Nicollin sera un formidable outil d’attractivité du territoire. La Métropole prendra sa part dans le financement du projet. »
Michaël Delafosse, maire de Montpellier, dans l’émission ‘100 % Paillade’, France Bleu Hérault, 24 mars, à réécouter en cliquant ici
On s’en fout
Il est des moments de journalisme qui rendent ce métier unique. Comme cette interview de l’architecte François Fontès, au siège d’Amétis à Montpellier, le 24 mars. Interrogé sur le futur stade de football Louis-Nicollin à Pérols (34), dont il sera l’architecte, le créateur commence à chercher les mots les plus justes pour décrire fidèlement le futur projet… Avant, finalement, de s’emparer d’une feuille de papier, et de dessiner les cercles concentriques symbolisant les gradins, parkings, coursives etc. « Ce sera un stade végétal », annonce-t-il avec poésie. Je n’avais alors qu’une idée en tête : prendre la photo pour immortaliser ce drôle d’instant suspendu. L’architecte iconique du Clapas dessinant avec application cet équipement évoqué depuis 10 ans, et qui devrait être présenté dans les prochaines semaines. Je m’en ouvre à mon interlocuteur. Refus courtois. S’il faut parfois insister, a fortiori dans mon métier, il faut aussi parfois savoir s’avouer vaincu. Hasard du calendrier : le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, était l’invité, le jour même, de l’émission ‘100 % Paillade’ de France Bleu Hérault, pour évoquer ce projet de stade. Le dessein, après le dessin, en quelque sorte. Le permis de construire doit être déposé par le MHSC, maître d’ouvrage, avant l’été. L’élu décrit une enceinte de 25.000 places, qui accueillera aussi des concerts pendant la saison touristique – « Tellement de Montpelliérains sont nostalgiques des concerts des Rolling Stones, Pink Floyd… », rembobine-t-il. Et même U2 ou Michaël Jackson, dans les années 80, alors que Port Marianne ne comptait encore ni tours ni tramway. Concluons sur les instants médias. Dans un tout autre registre, l’un de mes premiers reportages terrain m’avait amené, à l’été 2001, dans l’Aude, pour Midi Libre, à la rencontre de l’acteur Philippe Noiret, dans le cadre d’une série d’été. Nous étions installés dans le jardin de la maison, avec une vue imprenable sur les Pyrénées, et qu’il répondait à nos questions forcément acérées, la légende du cinéma tricolore s’est levée, a marché quelques mètres pour soulager sa vessie au pied d’un mûrier. Puis, revenant, tout sourire, il a glissé avec une malice de petit garçon : « Ne le dites pas à ma femme, sinon je vais me faire engueuler. »Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
Arrelia rénove l’hôtel La Conga pour le transformer en hôtel 4 étoiles à Sète
Le groupe hôtelier Arrelia (Perpignan) prévoit la transformation de l’ex-Hôtel La Conga à Sète, racheté il y a quelques mois, en hôtel 4 étoiles. Il s’agira du premier sur la ville. Il se composera de « 65 chambres, trois salles de réunion, un spa, un restaurant, un roof top avec piscine, et 70 places de parking », énumère Matthieu Blanc, fondateur du groupe, aux Indiscrétions. La demande de permis de construire vient d’être déposée pour permettre à Arrelia de démarrer les travaux en octobre. L’ouverture est prévue en 2025. Les cabinets sétois d’architecture OBArchitecture (Olivier Bottin), et NYM Architecture (Yves Rostagno), seront en charge de la réalisation de l’hôtel. Enfin, l’artiste plasticien Jean Denant, originaire de Sète, proposera une œuvre d’art sur la façade de l’hôtel donnant sur le Mont Saint-Clair. Plus à lire ici.En attendant la fin des travaux, la plage de l’hôtel rouvrira en avril. D’une surface de 1.200 m2, elle comprendra un bar, un restaurant et plusieurs dizaines de transats. Le groupe Arrelia possède une concession d’exploitation de la plage pour une durée de 10 ans. Le groupe, créé en 2007, est également détenu par Oc Santé, groupe d’hospitalisation privée (70 % des parts), propriétaire des cliniques Saint-Roch, Le Millénaire et Clémentville à Montpellier. Arrelia est propriétaire de l’Hôtel 5 étoiles de La Plage (La Grande-Motte) et l’Hôtel 3 étoiles du Midi (Palavas-les-Flots).
_______________________Mobilité / Le futur pôle d’échanges multimodal de Vergèze-Codognan en bonne voie
Dans le Gard, la communauté de communes Rhony Vistre Vidourle attribue 4 lots sur 5 suite à l’appel d’offres lancé pour la réalisation du pôle d’échanges multimodal à la gare de Vergèze-Codognan, qui va permettre d’accroître la fréquentation des TER, sur cet axe reliant Nîmes et Montpellier. Le premier lot, qui concerne la VRD (voirie et réseaux divers), est attribué à Eurovia pour un montant de 1,4 million d’euros. « Le 2e lot revient à Astron Buildings pour 3,9 millions d’euros. Il permet d’augmenter la capacité d’accueil des voitures de 110 à 320 places », indique aux Échos Philippe Gras, président de la collectivité. Par ailleurs, un parking à vélos d’une cinquantaine de places va être installé. Le troisième lot, non attribué, sera relancé ultérieurement. Le lot 4 (277.778 euros), consacré aux espaces verts et à l’arrosage, est remporté par la Société d’entretien et de restauration du patrimoine et de l’environnement. Enfin, le cinquième lot (éclairage), d’une valeur de 349.333 euros, est décroché par Daudet Électricité. « Au total, nous avons fléché 7,28 millions d’euros. Avec le lot qu’il reste à attribuer, nous respectons l’enveloppe budgétaire », déclare Philippe Gras. Des subventions sont apportées par la Région Occitanie (2,3 millions d’euros), la préfecture du Gard (880.000 euros), le Département du Gard (475.000 euros) et l’Agence de financement des infrastructures de transports (800.000 euros). L’architecture est confiée à Bruno Remoué&Associats (Barcelone). Les travaux débuteront en juillet prochain pour une livraison fin 2024. La gare de Vergèze-Codognan accueille 280.000 voyageurs par an. « Avec le pôle d’échanges multimodal, ce chiffre va être amené à augmenter puisque nous allons drainer les voyageurs de la communauté de communes (27.000 habitants), mais aussi les habitants des communautés de communes Petite Camargue, Terre de Camargue et Pays de Sommières », indique Philippe Gras. Avec cet équipement, la communauté de communes Rhony Vistre Vidourle entend baisser le trafic routier (route nationale 113 et route départementale 40) et offrir une offre de transport décarbonée et économique dans les trajets pendulaires pour les habitants des quatre communautés de communes. > Comme on adore le Gard, on se déplace ce mardi 28 mars à Vauvert pour couvrir la présentation de la nouvelle cuisine centrale intercommunale par André Brundu, président de la communauté de communes de Petite Camargue et maire d’Aubord. L’équipement a fait l’objet d’un article dans Les Échos, à lire en cliquant ici. _____________________290 logements supplémentaires pour la cité Universitaire Voie Domitienne de Montpellier
Le Crous de Montpellier poursuit la construction de 290 logements supplémentaires à la cité universitaire Voie Domitienne de Montpellier, située à proximité de l’Université de Paul-Valéry et de la faculté de Science, dont les travaux ont débuté en février 2023. Architecte : Emmanuel Nebout. Les chambres de 19m² chacune, comportant cuisine et sanitaire individuel, ouvriront leurs portes d’ici septembre 2024. Composé de 3 bâtiments distincts c’est un total de 21,35 M€ qui ont été investis dans le projet dont 14 millions d’euros du Crous, 1,16 M€ de l’État et de la Région Occitanie, 3 M€ du Cnous ainsi qu’1 M€ de la Ville de Montpellier. Le dossier de presse est à consulter ici. _____________________Tarbes : 150 M€ investis pour un programme immobilier a vocation sociale
Le 21 mars, l’association Habitat et Humanisme Pyrénées-Adour (président : Michel Javault) et Nexity (PDG : Véronique Bédague) posent la première pierre d’un ensemble immobilier a vocation sociale à Tarbes, lit-on sur LinkedIn. Ce programme comprend la résidence intergénérationnelle Cant’Adour (15 logements) et la pension de famille La Cordée (20 logements). Le montant total de l’investissement s’élève à 3,36 M€, précise La Semaine des Pyrénées. « Les deux structures comporteront de nombreux espaces communs : cuisine, salle de vie, terrasse, jardin partagé et laverie. L’association y installera aussi un point de rencontre pour les bénévoles et les salariés qui travaillent sur place », explique la Ville de Tarbes sur son site internet. Plus de détails sur le projet ici. _____________________Le bâtiment Gambetta, futur lieu social et culturel au cœur de Montpellier, prend forme
Projet de transformation urbaine en hypercentre de Montpellier, le bâtiment Gambetta est en cours de réhabilitation par le maître d’ouvrage Icade Promotion. Ancien manège équestre au début du 19e siècle, et temple protestant par la suite, le bâtiment Gambetta regroupera désormais des appartements, une salle de conférence (200 places), un studio radio et une salle de rédaction, indique le groupe de bâtiment Vassiléo, sur son compte LinkedIn, à l’origine de la peinture et des sols. L’architecte est SELARL Eupalinos. _____________________Rénovation urbaine / Nîmes : le Carré Mithras fait peau neuve
Spécialisé dans la réhabilitation immobilière, Histoire & Patrimoine (Groupe Altarea) lance la réhabilitation du Carré Mithras, situé dans le quartier de l’Écusson à Nîmes, apprend-on dans un post LinkedIn. 21 logements, du studio au 3 pièces donnant sur une cour intérieure végétalisée, vont être rénovés. Architecte : C+D Architecture (Nîmes). Le programme est éligible au dispositif Malraux.Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?
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Au marché
Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.
Aménagement 🏗️
BTP 👷♀
L’EPF d’Occitanie lance un avis pour une opération de démolition d’un bien bâti et construction d’une structure de confortement à Cabrespine (Aude).
La mairie de Béziers lance un avis pour la réhabilitation des Halles Commerciales. La Ville de Nîmes lance un avis pour une opération de construction d’un complexe sportif au Mas de Vignoles. La Communauté de communes Sud Hérault lance un avis pour la réalisation de travaux de réhabilitation du domaine de Roueire en centre d’Arts et du Patrimoine. La Ville de Saint-Mathieu-de-Tréviers lance un avis pour la construction d’une halle des sports. Occitanie Ouest Toulouse Métropole lance un avis pour assistance à maitrise d’ouvrage pour l’élaboration du schéma directeur de défense extérieur contre l’incendie. La Commune de Toulouse lance un avis pour la construction du centre culturel et social de Bordeblanche. Toulouse Métropole lance un avis pour la réalisation de travaux de regroupement des Ateliers du Théâtre du Capitole. Toulouse Métropole lance un avis pour la réalisation de travaux d’extension et restructuration du groupe scolaire de la commune de Mons. La Communauté d’Agglomération du Grand Montauban lance un avis pour la réalisation de travaux d’aménagement du carrefour entre l’avenue de Toulouse et l’avenue de Montech à Montauban. Le Département des Hautes Pyrénées lance un avis pour la réalisation de travaux de réfection des étanchéités des toitures terrasses des collèges da Serre de Sarsan à Lourdes, Pyrénées à Tarbes et Paul Valery à Séméac.Commerce 🛒
Communication 📣
Sète Agglopôle Méditerranée lance un avis pour la réalisation de prestations d’affichage, de distribution et d’installation de supports de communication pour la ville de Sète.
Le GHT Cévennes-Gard-Camargue lance un avis pour la fourniture d’objets publicitaires. Occitanie Ouest La Commune de Castres lance un avis pour la réalisation magazine municipal.Déchets 🗑️
Perpignan Méditerranée Métropole lance un avis pour la fourniture, pose et remplacement de conteneurs enterrés pour la collecte automatisée des déchets avec système de préhension F90 et la fourniture de pièces détachées sur le territoire.
Occitanie Ouest La SMECTOM du Plantaurel lance un avis pour des prestations de collecte et traitement des déchets diffus spécifiques (DDS) hors périmètre ECO DDS. La Commune de Castelsarrasin lance un avis pour des prestations de réception, broyage et compostage de déchets verts.Eau / Assainissement 💧
La Ville de Mazamet lance un avis pour la réalisation du schéma directeur d’assainissement collectif des eaux usées.
La SMDEA lance un avis pour la mise en place d’un traitement physico-chimique du phosphore sur les stations de traitement des eaux usées de Laroque D’Olmes (09600) et Saint Sulpice Sur Leze (31410).
La Communauté d’Agglomération du Grand Cahors lance un avis pour des prestations de fournitures pour la maintenance des réseaux hydrauliques du Grand Cahors. La Communauté d’Agglomération du Grand Cahors lance un avis pour la réalisation de travaux de renouvellement de réseaux eau potable et assainissement du Grand Cahors.Études 🔎
Toulouse Métropole lance un avis pour la réalisation d’une étude stratégique pour la définition d’une stratégie hydrogène.
Formation 📚
L’Urssaf Midi-Pyrénées lance un avis pour la réalisation de prestations pour des formations à destination des collaborateurs de l’Urssaf Midi-Pyrénées.
Immobilier 🏟️
Éclairage public 💡
Patrimoine 🏛️
Services 📋
La Commune d’Albi lance un avis pour la réalisation de prestations de maintenance des équipements techniques des différents sites municipaux de la Ville d’Albi.
Le Conseil départemental de l’Ariège lance un avis pour l’entretien des espaces vert de divers sites. La Commune de Cahors lance un avis pour la fourniture et la livraison de végétaux pour le service des espaces verts de la ville.Urbanisme 🏙️️
Toulouse Métropole lance un avis pour la réalisation de projet de renouvellement urbain du secteur d’Empalot.
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L'agenda
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Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
Journalisme
Pour Les Échos : – Immobilier géré : Cowool invente le mix entre coliving et coworking – La stratégie de la coopérative agricole Arterris face à la pénurie d’eau
Pour BoisMAG : – Enquête nationale sur l’isolation biosourcée, avril
Pour Touléco : – Comment le monde agricole prépare la sécheresse estivale.
Pour Midi Libre : – Contribution au nouveau magazine L’immobilier by Midi Libre (l’Agence) d’avril : rédaction de 6 pages.
Formation
Interventions sur les techniques d’écriture efficace, la culture média et les relations presse : 56h auprès des Masters de Sup de Com Montpellier, entre septembre 2022 et mai 2023. Plus d’infos ici.
Rédaction de contenus
Animations
5 avril : animation de Hasso (logement social en Occitanie) à Montauban. 11 avril : animation du Lab Immo (Midi Libre) sur les folies architecturales en présence de Michaël Delafosse, maire de Montpellier. 15 et 16 juin : animation des Rencontres nationales de la Fédération des Scot (schémas de cohérence territoriale) à Nîmes.7 septembre : REF Montpellier (Medef).
Voilà, c’est tout pour cette semaine. Courage et chocolat !
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Il ne lâche rien
Hubert, Montpelliérain depuis 40 ans (avec quelques infidélités londoniennes et parisiennes), est diplômé du Centre de Formation des Journalistes Paris (2001).
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Heureusement qu’elle est là
Francilienne, résidant à Montpellier depuis 2018 et diplômée de Sup de Com’ Montpellier (2020), Sarah a rejoint Agencehv en CDI début octobre 2020.
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Amélie dite « de Cazilhac »
En stage, de mars à septembre 2021, chez Agencehv, Amélie Cazalet poursuit son chemin en alternance en marketing et communication, toujours au sein de l’agence.
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L’experte, de Paris à Palavas
Diplômée de l’université de Montpellier en science politique, et forte d’une expérience de 10 ans dans le secteur de la communication et de l’événementiel, Fanny Bessière est cheffe de projet au sein d’Agencehv.