Les indiscrétions
Larmes au 12e étage
Semaine du 3 février 2025
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien
Christophe Ramond, Assises des Départements de France
C’est un gros coup pour Christophe Ramond, président du conseil départemental du Tarn. Le Tarn accueillera les 94e Assises des Départements de France du 12 au 14 novembre prochain, à Albi Parc Expo (81), lit-on dans un article du Journal d’Ici Tarn et Lauragais du 24 janvier. « C’est un gros enjeu de visibilité et il est important aussi de montrer à travers l’exemple tarnais que les grandes métropoles n’ont pas l’apanage de l’innovation et de l’attractivité », explique l’élu. Près de 1.500 congressistes sont attendus, dont le Premier ministre (quel qu’il soit), le président du Sénat, et des membres du gouvernement (quel qu’il soit, là aussi).
Marlène Dolveck, Gares&Connexions, Groupe SNCF
« Implanter une direction régionale des gares en Occitanie, cela permet de discuter avec les élus, de se mettre d’accord avec les habitants », explique aux Indiscrétions la Toulousaine Marlène Dolveck, directrice générale de Gares&Connexions et DG adjointe du Groupe SNCF, lors de l’inauguration de la direction régionale des gares Occitanie (à lire en « Décodage »), le 29 janvier à Montpellier. Au démarrage de la création de la société Gares&Connexions, la région Sud-Paca a été mise avec l’Occitanie. Mais on sait bien que les distances géographiques sont importantes entre les deux régions. Il était logique de créer cette direction. »
J’en apprends plus ici
Accessibilité et PEM. « Il y a beaucoup de sujets de mises aux normes et en conformité de nos gares, notamment l’accessibilité. Nous allons très vite sur ce point. Il en reste 11 encore - Latour de Carol (66), Narbonne (11) notamment. C’est un sujet majeur, car cela représente beaucoup d’investissements. L’autre priorité, c’est de rendre les gares plus confortables et plus accueillantes, et de travailler aux interconnexions autour des gares, autour des pôles d’échanges multimodaux, qui donnent envie de se rendre à la gare, et permettent d’en partir facilement. »
GPSO : doute sur la date. Marlène Dolveck se veut prudente sur le projet GPSO, en associant l’évocation de la ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse d’un « peut-être ». « Je dis ‘peut-être’ sur la date. On dit 2030, 2032… Il y a un sujet de date. Ce projet a beaucoup de sens pour les Toulousains, qui n’ont pas cette ligne à grande vitesse vers Paris ».
Médecine dans les gares. Il s’agit aussi de « mettre de la vie dans toutes les gares des territoires ». Parmi les services de demain dans les gares : « On a lancé un appel d’offres l’an dernier pour mettre de plus en plus de médecine dans les gares : cabinets médicaux, centres de santé, y compris des centres de télémédecine avec infirmières. Nous réfléchissons aussi à une montée en puissance du nombre de bornes de recharge pour les voitures électriques. On est en prospective, et en réalisation au quotidien. »
Jérôme Bonet, Didier Jaffre, auditionnés au Sénat dans l’affaire Perrier
Le préfet du Gard Jérôme Bonet et le directeur de l’ARS (Agence régionale de Santé) Occitanie, Didier Jaffre, sont auditionnés ce 6 février au Sénat dans le cadre de la commission d’enquête sur l’eau en bouteille (autrement dit, dans le cadre de l’affaire Perrier).
Le site de Perrier, à Vergèze, dans le Gard, pourrait perdre son appellation d’eau minérale naturelle, fait ressortir un rapport de l’ARS Occitanie du 30 août dernier, révélé le 16 décembre par Le Monde et Franceinfo. Le rapport fait état d’importants « risques sanitaires » et indique que la qualité de la ressource en eau exploitée sur le site de Perrier serait insuffisante. L’autorité sanitaire invite même Nestlé Waters (propriétaire de Perrier) à « s’interroger stratégiquement » sur un autre usage alimentaire possible de ses captages.
Un dossier brûlant : outre le fait que les bouteilles de Perrier sont consommées dans le monde entier, le site industriel de Vergèze emploie un millier de personnes , dans un département sinistré par le chômage.
> À lire sur le même thème : Les Échos du 19 décembre (à boire ici) ; « Perrier repris par Danone », Les Indiscrétions du 9 décembre, en cliquant là.
Patricia Lyautey-Carcenac, FCE 31
Elle est la nouvelle présidente de l’association Femmes Chefs d’entreprise de Toulouse, lit-on dans un post LinkedIn du 31 janvier. Vice-présidente jusqu’alors, Patricia Lyautey-Carcenac succède à Hélène Vié pour un mandat de deux ans. Elle est fondatrice et gérante du cabinet de conseil en patrimoine et gestion privée Lyautey Patrimoine.
Michaël Chekroun, dévoile la feuille de route de MedVallée
« Nous devons aller plus loin, plus vite et plus fort, pour répondre aux attentes des entrepreneurs », lance le nouveau directeur de MedVallée (dont l’arrivée a été dévoilée par nos confrères de La Lettre M le 21 octobre dernier), le 31 janvier à Cap Alpha (Clapiers – 34), lors de la présentation des lauréats du dispositif Boost Invest (lire en « Zoom »). Parmi les cinq axes fixés, « l’accès au financement, dans un contexte de raréfaction des investissements et de difficultés des entreprises à se refinancer. L’objectif est de combler les trous dans la raquette, de la sortie du laboratoire jusqu’à l’introduction en bourse. Un pool de coinvestisseurs va être créé pour couvrir les besoins allant de quelques milliers d’euros à 15 M€ ».
Découvrir la feuille de route de MedVallée en cliquant ici
Autres axes détaillés :
– Une communauté des entrepreneurs MedVallée, via une intensification des afterworks et, aussi, une boucle Whatsapp dédiée.
– La formation continue des professionnels de santé au sein des entreprises.
– Accompagnement des entreprises sur les grands événements nationaux et internationaux, « comme VivaTech ou Santé Expo. Ce sont des rendez-vous stratégiques. En tant qu’entrepreneur, les plus gros contrats, je les ai lancés dans ces conventions, congrès… »
– Faciliter, en lien avec le service implantation du pôle développement économique de Montpellier Méditerranée Métropole, « l’implantation des entreprises sur le territoire, pour qu’elles trouvent des bureaux, des lieux de production, des laboratoires de recherche ».
Jalil Benabdillah (Région Occitanie), mentorat des deeptechs d’Occitanie
La Région Occitanie et l’incubateur à mission Nubbo lancent le 4 février à la Cité à Toulouse « Future Tech Occitanie », un événement destiné aux entrepreneurs ou cadres expérimentés souhaitant devenir mentor d’une deeptech en Occitanie, lit-on dans un post LinkedIn d’Ad’Occ Innovation. Parmi les startups présentes : Batt-Reload (requalification de batteries lithium de bus pour le stockage d’énergie ; Blagnac – 31 ; présidents : Pierre Serou et Vincent Genevois), Cactile (récupération et réutilisation de l’eau de pluie dans les bâtiments ; Albi – 81 ; président : Jean-Baptiste Landes), Apisolis (enfumoir électrique pour apiculture ; Saint-Jory – 31 ; président : Damien Albrespy)… Inscription à l’événement ici.
Christèle Marnas, Tourny Meyer
Tourny Meyer (directrice régionale en Occitanie Est, basée à Montpellier : Christèle Marnas), conseil en immobilier d’entreprise, organise ce 14 février un point marché au Domaine du Grand Puy (Montpellier). Au programme : chiffres-clés de 2024, tendances 2025, rôle de l’IA dans la transformation de l’immobilier… Informations et inscription en cliquant là.
> Le journaliste économique Hubert Vialatte aura le plaisir d’animer cette matinée. Retrouvez nos dernières animations en cliquant ici.
Corinne Vignon, Assemblée nationale
La députée (Ensemble pour la République) de la 3e circonscription de Haute-Garonne est nommée co-présidente du groupe d’études Aéronautique et Espace à l’Assemblée nationale, apprend-on sur un post LinkedIn du 28 janvier. Elle souhaite « renforcer la position de la France en Europe face aux velléités de la concurrence internationale ».
Dans la foulée, elle annonce être nommée vice-présidente du groupe d’études « Bien-être animal » dans un nouveau post LinkedIn. Elle rappelle avoir participé à l’élaboration de la loi de novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale votée à l’Assemblée nationale.
Franck Proust, Comité européen des régions
Le président LR de Nîmes Métropole est reconduit pour 5 ans au sein du Comité européen des régions, lit-on sur un post LinkedIn du 28 janvier. « Certains projets structurants du territoire ont une dimension européenne comme le hub de Sécurité Civile », indique l’ex-député européen, possible candidat aux prochaines municipales de Nîmes.
André Deljarry, MBS School of Business
L’homme d’affaire tarnais, également président de la CCI de l’Hérault et de Purple Campus Occitanie (réseau des CFA), est réélu président de l’école supérieure de commerce montpelliéraine MBS School of Business, apprend-on dans un communiqué de presse ce 31 janvier, pour une durée de 6 ans. Stéphanie Andrieu, fondatrice d’Urbasolar et gérante d’Iris Développement, est nommée première vice-présidente. Le bureau nouvellement élu est composé de Stéphane Cerdan (trésorier, PDG Cap Horn, groupe Cerdan), Emmanuel Houzé (trésorier-adjoint, directeur IAE), Thibaut Rochette (secrétaire, directeur des projets stratégique Lidl France et président alumni MBS), Christian Assaf (secrétaire adjoint, conseiller régional), Jean-Pierre Leduc (secrétaire adjoint, gérant JPL).
À noter que Karim Khenissi, président de l’Esma, et Philippe Rivière, l’un des fondateurs du groupe Septeo (Lattes, dans l’Hérault, aujourd’hui présidé par Hugues Galambrun, également cofondateur, ndlr), intègrent également le bureau.
Alain Ferrand, le maire-hologramme
On aura tout vu, et on aime notre métier pour ça. Le sulfureux Alain Ferrand, maire du Barcarès (66), adresse ce 31 janvier ses vœux en mode… hologramme. Son contrôle judiciaire, suite à une mise en examen pour corruption, favoritisme et prise illégale d’intérêt, l’empêchant de se rendre dans la commune qu’il dirige quand même, il s’est présenté virtuellement, ce 31 janvier, devant ses administrés, venus en nombre (2.000) dans la salle du Mas de l’Ille. Il s’est notamment longuement défendu des accusations qui pèsent contre lui (« je n’ai jamais essayé de favoriser une quelconque entreprise »), indique France Bleu (lire ici). Le premier édile compte construire une maison de santé et autoriser un complexe hôtelier 4 étoiles, lit-on chez nos confrères de L’Indépendant, dans un article du 31 janvier. Le Barcarès reçoit chaque année le festival musical Les Déferlantes Sud de France et organise l’un des plus grands marchés de Noël de France.
Nadège Chiffre, Banque Dupuy de Parseval
Elle est la nouvelle directrice de réseau de la Banque Dupuy de Parseval (Banque Populaire du Sud), annonce-t-elle sur son compte LinkedIn. Elle succède à Éric Kasbarian. Nadège Chiffre, qui a rejoint la Banque Populaire du Sud en 1999, occupait le poste de directrice Banque de la transition énergétique depuis janvier 2023 (lire le communiqué ici). À (re)lire dans Les Indiscrétions du 12 novembre 2024, la Banque Populaire du Sud s’installe à Cambacérès (Montpellier).
J’en apprends plus ici
La Banque Populaire du Sud (Banque Dupuy de Parseval, Banque Marze et Crédit Maritime Méditerranée) emploie 2.200 collaborateurs répartis dans 260 agences à travers 9 départements. Le groupe compte 580.000 clients.
Plus de À l’affiche
Christian Faroux, Gaxieu
Président et directeur opérationnel Est/Outre-mer du cabinet d’ingénierie Gaxieu (Béziers), il intervient le 25 février lors de la matinale « Entreprendre en biterrois », organisée par Pulse Béziers Méditerranée (président : Robert Ménard) dans les locaux de Gaxieu (lire le post LinkedIn ici). À ses côtés interviendront Murielle Letexier (ML Conseil et communication) et un autre entrepreneur biterrois dont le nom n’est pas encore dévoilé. Inscription à l’événement en cliquant ici. À (re)lire dans Les Indiscrétions du 25 mars, « Pulse Béziers Méditerranée lance ses « matinales » ».
Nils Demaret, communauté de communes Vallée de l’Hérault
Il est le nouveau manager de commerce territorial de la communauté de communes Vallée de l’Hérault (président : Jean-François Soto, maire de Gignac), apprend-on dans la news économique de janvier de l’intercommunalité, mais aussi dans un post LinkedIn du principal intéressé (ici). Il était auparavant chargé de développement économique à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Hérault. Il a pour objectif d’accompagner l’installation et le développement du commerce de centre-bourg, en lien avec la politique publique « Petites villes de demain ». Nils Demaret contribuera à la recherche de locaux, d’informations réglementaires ou sur les financements, et orientation vers les partenaires.
> Sur le même thème : le webzine de la soirée Agencehv du 14 juin 2024, portant sur le développement économique du Cœur d’Hérault, à croquer en cliquant ici.
Patrick Callec et Xavier Sembely, Immoblade
Les deux fondateurs de la start-up Immoblade (concepteurs de vitrages innovants) basée à Toulouse finalisent une nouvelle levée de fonds, lit-on sur le profil LinkedIn de la start-up (juste ici). « Nous venons de conclure une augmentation de capital de 550.000€ auprès de nos actionnaires historiques, d’investisseurs individuels ainsi que via la plateforme de crowdequity Sowefund », lit-on. La start-up, qui a développé un vitrage de protection solaire pour éviter la surchauffe des bâtiments, compte « poursuivre sa R&D sur l’industrialisation ». La start-up avait déjà levé 500.000€ en 2020, et 1,6 M€ en 2022, et a enregistré près d’1 M€ de prise de commande sur les 6 derniers mois.
Daniel Hirschy, Protection des populations
https://www.linkedin.com/in/daniel-hirschy-380bb8149
Il est nommé directeur départemental de la protection des populations (DDPP) de la Haute-Garonne, apprend-on dans un communiqué de presse du préfet de la Haute-Garonne en date du 3 février. Il succède à Juliette Sorrentino. Jusqu’à présent, il occupait le poste de directeur adjoint de la DDPP de l’Hérault.
Une nomination ou élection à nous transmettre ?
Les Indiscrétions protège ses sources d’information. En lui communiquant une information, vous avez la garantie d’un traitement fiable, rigoureux et objectif.
La rédac’ se mouille
On aime
Le pot de départ de Laurent Blondiau, ex-dir’cab de Carole Delga (et de feu Georges Frêche), présidente de la Région Occitanie, le 29 janvier, au 12e étage du site montpelliérain de l’Hôtel de Région, en présence de nombreuses personnalités – dont José Bové, Laurent Nicollin ou Olivier Sarlat (Veolia / Aqua Valley). J’ai pu y déceler, non sans surprise, l’envers d’un décor politique. De l’extérieur, on l’imagine de fer, tout en contrôle. Mécanique et militaire. C’est faux. Delga, ainsi que des membres du cabinet et des services, étaient émue aux larmes, lors de l’au revoir au compagnon d’armes. J’en déduis, en creux, l’intensité des luttes politiques menées, et la sincérité de convictions partagées.
On a aussi aimé le discours de Laurent Blondiau, ex-journaliste (1991-2004, à L’Humanité) et, on le sait moins, grand fan de Liverpool FC (football), pour la culture sociale du club et de la cité. Un discours ciselé pendant de nombreux mois, sur lequel on reviendra dans la news du 10 février. « Se comprendre d’un regard, sans un mot ni un texto, cela nous a permis de surmonter bien des complexités de situation, a lancé Carole Delga. Nous avons la même perception. Un de nous démarrait, et l’autre allait en dépassement, et ainsi de suite. On ressent instinctivement la même chose, dans une réunion ou sur le terrain. Certains nous présentaient comme fusionnels. Mais nos idées de réponses ne sont pas toujours similaires. Nos échanges sont argumentés, exigeants, jamais faciles et complaisants. Nous connaissons trop ce que le pouvoir a comme capacité à rendre certains qui s’en veulent proches complaisants, pour ne pas dire servants. » C’est d’ailleurs la franchise de Laurent Blondiau qui a séduit l’ex-secrétaire d’État (Commerce, Artisanat, Consommation et ESS, en 2014-2015). Avant d’entrer en campagne en 2015 en Occitanie, Laurent Blondiau n’avait pas caché à Delga que la tâche serait dure, et que les pires attaques viendraient de son propre camp.
On n’aime pas
En miroir au « On aime » (lire ci-contre) de cette semaine, l’excès de mise en scène, qui sonne faux. Le règne de la communication freine l’authenticité des échanges avec certains décideurs. Or, pour que les choses avancent, il faut que les journalistes comprennent le dessous des cartes, pour mieux traiter des sujets. Nous n’avons pas la science infuse, et avons besoin de « off », pour le bien collectif. Chercher à cacher les choses, ou à divulguer des informations partielles, voire erronées, aux médias, crée un enfoncement collectif, dont tout le monde sort victime. Simple ressenti, après 25 ans de vol.
Décodage
On perce le coffre-fort
La Fondation de l’Eau et le Fonds Clapoty de Groupama Méditerranée soutiennent les projets innovants
©Jules Mestre
« En un an d’existence, nous avons soutenu 8 projets innovants en lieu avec la préservation de la ressource en eau », détaille Romain Tanguy, directeur général de Groupama Méditerranée. Ce 28 janvier, dans les nouveaux locaux de Groupama Méditerranée, au cœur de Montpellier, les principaux acteurs de la Fondation de l’Eau et du Fonds Clapoty dressent un premier bilan des actions soutenues et des projets à venir. Les Indiscrétions y étaient.
Deux structures pour deux objectifs différents. D’abord la Fondation de l’Eau Groupama Méditerranée. Créée en décembre 2023, elle est tournée vers une action concrète face aux enjeux liés à l’eau sur la région du pourtour méditerranéen, entre Occitanie et Paca. Le Fonds Clapoty est lui orienté vers le grand public, avec des objectifs de prévention. Ce fonds, mené par André Daziano, cherche à contribuer à des levées de fonds, et possède une vocation pédagogique, en associant plusieurs partenaires mécènes.
6 projets soutenus par la Fondation de l’Eau. Avec un budget de 500.000€ sur 5 ans exclusivement réservé au soutien de projets (Groupama Méditerranée finance les équipes opérationnelles en plus), la Fondation de l’Eau, en un an d’existence, a déjà soutenu 6 projets, à hauteur de 120.000€. Le Fonds Clapoty en a soutenu deux, dont un projet de sensibilisation porté par Les Petits débrouillards en région Paca, amené à s’étendre en Occitanie.
Un concours étudiant, une conférence sur la connectivité marine… En Occitanie, Groupama Méditerranée soutient plusieurs projets : le concours étudiant « Hackathon Water4future », porté par l’Université de Montpellier, et le centre Unesco sur l’eau Icireward. Le soutien s’étale sur 3 ans, jusqu’en 2026. La prochaine édition se tiendra les 20 et 21 février à l’Hôtel de la Région de Montpellier. La Fondation de l’Eau soutient également la conférence sur la connectivité marine « I-Marco », portée par l’UMR Marbec, laboratoire du Cnrs. Plus de 200 scientifiques du monde entier se sont réunis à Montpellier au sujet de la connectivité marine.
De nouveaux lauréats pour 2025. Ce dimanche 2 février, Groupama Méditerranée annonce deux nouveaux lauréats soutenus par la Fondation de l’Eau pour la restauration des zones humides, pour l’année à venir, aux côtés du fonds de dotation NaïaGaïa. Parmi eux, un projet dans les Pyrénées-Orientales : le projet de restauration de la zone humide de la Prade de Canohès, spécifique de la plaine du Roussillon. Cette initiative, portée par le Syndicat Mixte Têt Bassin Versant vise à revaloriser une zone de 2.400m2. Montant alloué : 32.000€.
Une initiative pour se différencier. « Ça nous tenait à cœur de nous lancer dans la philanthropie dans le domaine de l’eau, parce que c’est un sujet qui concerne l’ensemble de nos collaborateurs à Groupama Méditerranée (CA 2023 : 692.5 M€, 1.475 collaborateurs). C’est aussi différenciant auprès d’éventuels candidats qui pourraient nous rejoindre dans le futur. Ça compte de s’investir de la sorte », juge Romain Tanguy.
La volonté de couvrir l’ensemble du territoire. « Je suis président de la fondation Groupama de l’Aude, et pour ma part, je suis très sensible aux problématiques de sécheresse dans les Corbières, explique Thierry Bonnery, également président de la Fondation de l’Eau. Les membres du conseil d’administration viennent tous d’endroits différents. Nous maillons bien le territoire. André Daziano vient du Var, Géraldine Bullot-Beaufils plutôt des Bouches-du-Rhône… »
Assureur : métier difficile dans la région. « On est plus soumis ici qu’ailleurs, c’est une évidence. Les préjudices sur le marché agricole représentent un quart de notre clientèle, explique Romain Tanguy. En 2021, le gel des vignes a fait mal. C’est rentré dans l’ordre ensuite. Mais je vous promets que quand on est assureur dans cette région, on regarde la météo matin midi et soir ! »
Et pour 2025 ? La Fondation de l’Eau devrait poursuivre ses engagements, en se concentrant particulièrement sur les risques hydroclimatiques. Le Fonds Clapoty espère renforcer ses levées de fonds pour déployer ses initiatives pédagogiques.
Un prix du Jeune Chercheur bientôt créé ? « Et pourquoi pas ? Nous échangeons avec Éric Servat, directeur du centre international sur l’Eau Icireward, à ce sujet », glisse Géraldine Bullot-Beaufils.
iXO Private Equity boucle son fonds IXO 5 à 220 M€
iXO Private Equity, société d’investissement indépendante basée à Toulouse, annonce la finalisation de son nouveau fonds IXO 5 à 220 M€, « au-delà de la taille cible initiale », lit-on dans un post LinkedIn du 28 janvier. Cette opération porte le montant des actifs sous gestion à 1 milliard d’euros. Ce fonds permettra d’injecter de l’argent auprès d’entreprises de taille intermédiaire pour les aider dans leur projet de LBO (Leveraged Buy-out, rachat avec effet de levier, note). IXO 5 intervient six ans après IXO 4, qui avait réuni 200 M€.
Les principaux souscripteurs d’iXO 5 sont Bpifrance, Allianz, Abeille Assurance et la Caisse de retraite des pharmaciens, indique Les Échos, le 28 janvier. Une vingtaine d’investisseurs institutionnels ont apporté 70 % du montant et les particuliers 30 %. C’est le premier fonds d’iXO Private Equity qui s’engage à accompagner les entreprises dans une gouvernance environnementale et sociale. « Nos investisseurs sont sensibles à ces aspects sociaux et environnementaux et c’est un axe de création de valeur pour les entreprises », affirme Olivier Athanase.
iXO 5 a déjà investi dans plusieurs entreprises, dont le fabricant d’emballages pour la restauration rapide CEE Schisler (Thouars, Deux-Sèvres) ou l’entreprise de rénovation et de maintenance du bâtiment, de l’industrie et de la marine offshore SPTMI (Marseille), précisent Les Échos (juste ici) du 28 janvier. Les montants pourront aller de 7 à 30 M€. « Nous investissons dans des ETI avec un ticket moyen de 12 M€ », précise Olivier Athanase, directeur général d’iXO Private Equity.
Vrai-faux rachat de VICA (ex-Vignerons catalans) : l’ombre des élections aux chambres d’agriculture
Une rumeur lancée par la Coordination rurale des Pyrénées-Orientales (CR 66, président : Philippe Maydat) ce 27 janvier aborde un projet de rachat de VICA (ex-Vignerons catalans) par La Martiniquaise (Charenton-le-Pont, 94), groupe de spiritueux, rapporte l’Indépendant. La CR 66 évoque même « un véritable séisme pour la viticulture catalane, mettant en péril l’indépendance et l’avenir de ses 1.000 vignerons ». Un timing qui interroge, alors que les élections à la chambre d’agriculture se sont clôturées ce 31 janvier. « Nous exigeons des réponses claires et transparentes », s’insurge Fabienne Bonnet, présidente sortante de la chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales et de VICA. Cette rumeur a vite été démentie, d’abord par Fabienne Bonnet elle-même, assurant à l’Indépendant que « VICA n’est pas à vendre et n’est pas vendu », qu’elle est « fermement opposée au rachat » et qu’elle n’a « reçu aucune approche officielle » de la part de La Martiniquaise. Bertrand Langlois, DG de CVR Bourdouil (Rivesaltes, 66), filiale de La Martiniquaise, lui emboite le pas : « Il n’y a rien. Je démens catégoriquement tout projet de rachat de VICA. Je ne sais pas pourquoi cette rumeur est née. J’imagine que c’est dans un contexte d’élection à la chambre d’agriculture. Il y a sans doute un peu de politique derrière. » S’il le dit…
> Sur le même thème : « Entre le RN et la Coordination rurale, une proximité idéologique et des accointances locales », Le Monde, 1er mars 2024, à lire en cliquant ici
Enfants victimes de maltraitance : depuis Saint-Estève (66), l’association Les Papillons se déploie en France
Libérer la parole d’enfants victimes de maltraitances, partout en France, en déployant des boîtes aux lettres dans les écoles, collèges et clubs de sports, dans laquelle les jeunes victimes peuvent alerter sur les violences dont elles sont victimes : c’est le cœur d’activité de l’association « Les Papillons ».
Soutenue par de nombreuses entreprises, l’activité de l’association née en 2018 monte en puissance. Elle implante sa première maison sur 370 m2, à Saint-Estève (66). Transaction : ABC Immobilier d’Entreprise (Mauguio – 34). Ce centre est dédié à l’accompagnement psychologique et à la prévention des violences infantiles. Une autre « Maison Papillons » est prévue dans Paris intra-muros au premier semestre 2026, dans le 7e ou 9e arrondissement.
En 2023, l’association les Papillons a installé près de 300 boîtes aux lettres à travers toute la France et signé 130 conventions. Depuis le début de l’année scolaire en cours, 325 boîtes aux lettres Papillons ont été installées.
Le harcèlement scolaire de plus en plus précoce. « Je travaille chaque matin pour l’association, explique aux Indiscrétions Laurent Boyet, 53 ans, fondateur et président de l’association, par ailleurs policier de profession (rétention administrative, Perpignan), et lui-même victime d’inceste, par son frère, quand il était âgé de 6 à 9 ans. Nous installons de plus en plus de boîtes aux lettres. » Celles-ci font sortir de l’ombre du harcèlement scolaire (50 %, avec des cas « de plus en plus tôt, dès le CE2 parfois »), des violences physiques (20 %) ou sexuelles (13 %), ou encore des violences psychologiques, du racisme et des peurs liées aux violences conjugales, sur les mères des enfants.
« C’est grâce à un mot, déposé il y a deux ans dans une boîte aux lettres, que le grand-père de la petite Lily a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles sur trois de ses petites-filles », rappelle Laurent Boyet.
Même si elle y est implantée, l’Occitanie est « longue à prendre, relève Laurent Boyet. Depuis le procès du grand-père de Lily, des communes nous contactent, comme Sète ou Montpellier. Que les mairies n’hésitent pas à nous contacter ! »
Le siège social de l’association (7 salariés : directrice générale, assistant de direction, responsable des partenariats, trois psychologues, thérapeute polyvalente) se trouve à l’étage et le rez-de-chaussée propose plusieurs espaces : accompagnement thérapeutique des enfants victimes, accompagnement juridique… Des téléconsultations sont aussi possibles.
Donateurs. Chaque année, entre 4.000 et 5.000 mots sont récupérés par les polices municipales. Les mots peuvent aussi être déposés pendant les vacances, des boîtes aux lettres étant installées dans les centres de loisirs. Les psychologues font des signalements aux procureurs, ou échangent avec les établissements scolaires pour les cas de harcèlement scolaire.
Budget annuel de l’association : 500 k€. Les Papillons perçoit ses ressources de mécènes, donateurs, ainsi que 15 k€ de fonds de l’État. Les mécènes principaux sont Care Finance, World Vision France et Burger King France. « Il nous reverse chaque année tous les bénéfices des menus King Junior lors de la journée de lutte contre le harcèlement scolaire, début novembre », précise Laurent Boyet.
J’en apprends plus ici
Depuis la création de l’association, près de 50.000 enfants ont pu déposer un mot, pour s’exprimer librement sur les violences qu’ils subissent, donnant ainsi l’alerte et permettant une intervention appropriée. Les enfants des écoles sont sensibilisés lors de l’installation d’une boîte aux lettres, et doivent utiliser un formulaire pré-rempli (nom-prénom-classe) pour permettre d’agir rapidement.
Les formations des “personnes ressource” sont en cours et les ateliers de sensibilisation se poursuivent également. Parallèlement, les rendez-vous sur Doctolib pour accompagner psychologiquement les enfants et leurs parents sont de plus en plus nombreux (entre 4 et 6 par demi-journée). L’association recrute une troisième psychologue à partir du 1er février, pour pallier l’augmentation des mots déposés et des demandes de suivis psychologiques.
En 2024, plus de 1.300 procédures collectives dans l’aire toulousaine
Mauvais climat des affaires dans la capitale régionale : 1.312 procédures collectives ouvertes en 2024 (presque 100 de plus qu’en 2023), +14 % de redressements judiciaires, + 8 % de liquidations, apprend-on dans un article du 30 janvier de Touléco.
Le domaine de la construction est le plus touché, aux côtés de filières de commerce et d’hôtellerie-restauration. Philippe Dedieu, président de la juridiction consulaire, note que les procédures amiables atteignent un taux de réussite de 84 %, alors que les procédures collectives ne connaissent que rarement une issue joyeuse. « Nous sommes saisis trop tard, et ne pouvons que constater les dégâts », lâche-t-il.
Le Medef Hérault Montpellier vent debout contre un éventuel Versement Mobilité régional
« Alourdir encore le coût du travail par la création du versement mobilité (VM) régional et le relèvement du plafond du versement mobilité serait une décision désastreuse pour l’emploi et la compétitivité », tacle le Medef Hérault Montpellier dans un communiqué de presse ce 29 janvier. En réaction à un éventuel VM régional, défendu par Carole Delga, présidente de la Région Occitanie (Les Indiscrétions du 27 janvier, en cliquant ici). La mise en place de ce VM interviendrait en complément du celui existant dans les communautés d’agglomération et les métropoles. « Alors qu’une conférence sur le financement des mobilités est prévue, la création d’un VM régional et le relèvement du VM plongeront les entreprises dans l’incompréhension et la défiance », assène le Medef Hérault Montpellier.
AquaTech Innovation récompensé pour ses solutions de recyclage d’eaux “non conventionnelles”
AquaTech Innovation (présidente : Geneviève Marais, Clapiers, 34) remporte le prix innovation “Eaux non conventionnelles” de l’union nationale des industries et entreprises de l’eau et de l’environnement (UIE) au carrefour des gestions locales de l’eau à Rennes le 22 janvier, informe l’entreprise dans un communiqué de presse le 24 janvier. L’entreprise est récompensée pour sa solution baptisée AquaPool. Cette dernière permet « à tous les exploitants de piscines accueillant du public d’opérer des économies d’eau significatives, tout en préservant l’eau potable pour les usages qui la nécessite. Le procédé permet de régénérer jusqu’à 80% de l’eau utilisée pour le rinçage des filtres des piscines, qui peuvent consommer plus de 100 m3 d’eau par jour en fonction de la taille des installations », détaille le groupe. AquaTech Innovation compte 15 salariés et réalise un CA de 1 M€.
Axiocap et la Papeterie Financière rassemblent le monde du papier et celui du numérique
La startup montpelliéraine Axiocap, spécialisée dans les registres numériques, s’associe avec la Papeterie Financière (Paris), éditeur et de commercialisateur de registres et d’imprimés légaux d’entreprise, pour développer une « plateforme sur abonnement de sécurisation des éléments », lit-on dans un communiqué de presse du 27 janvier. Cette plateforme aura pour fonction « de piloter et de sécuriser les éléments de confiance des entreprises. La fusion avec la plateforme numérique de la Papeterie Financière est prévue courant 2025 », indique Simon de Charentenay, DG d’Axiocap. « Les deux entités sont désormais en capacité de maîtriser toute la chaîne de valeur des documents réglementaires d’entreprise (registres, actionnariat, assemblées, signature électronique, archivage). Le projet est de relier les deux mondes », glisse Maximilien Clayton, DG de la Papeterie Financière. Axiocap compte 40 salariés pour un CA 2024 de 5 M€. De son côté, la Papeterie Financière emploie 13 personnes et réalise un CA de 2 M€.
SNCF Gares&Connexions : la nouvelle direction régionale des gares Occitanie veut accélérer sur la mise en accessibilité et l’intermodalité
SNCF Gares&Connexions, filiale du Groupe SNCF en charge de la conception, l’exploitation, l’entretien et le développement des gares ferroviaires, inaugure le 29 janvier sa direction régionale des gares (300 collaborateurs), au Carré Montmorency dans le quartier Antigone à Montpellier (transaction : Arthur Loyd Occitanie Méditerranée), sous la houlette de son directeur régional, Hilaire Hautem (Les Indiscrétions du 20 janvier, à lire en cliquant ici). Quelque part, il était temps : l’Occitanie compte 292 gares où se trouvent 125 commerces. Environ 220.000 voyageurs y transitent chaque jour.
L’intermodalité, pour rendre les gares accessibles. « Avoir ici une direction régionale, c’est une bonne chose. Avant, les courriers de Gares&Connexions venaient de la direction de Marseille. En termes de proximité, on fait mieux, relève Jean-Luc Gibelin (Région Occitanie). Gares&Connexions travaille sur l’accessibilité des gares. Les gares, dans la région, sont souvent des pôles d’échanges multimodaux. L’intermodalité est très importante, car elle rend concret l’usage du train. Cela concerne les grandes gares, mais aussi beaucoup de gares modestes, où il est important de pouvoir avancer. »
L’intermodalité s’inscrit, dans les métropoles, dans le projet de Serm (service express régional métropolitain). « Notre projet se veut rapide et, surtout, soutenable financièrement, lance Julie Frêche (Montpellier Méditerranée Métropole). Il mixe aussi bien le covoiturage, le vélo, le car-express (futur réseau de bus à haut niveau de services, ndlr), le tramway, les bus urbains et les pôles d’échanges ferroviaires. Nous en avons sur le territoire de la métropole : Baillargues, la gare Saint-Roch, la gare Sud de France… »
80 projets de PEM en Occitanie. « Cette direction régionale correspond à une volonté d’être plus présent sur le territoire, en proximité des élus, des collectivités locales. On a énormément d’enjeux en Occitanie : projets de pôles d’échanges multimodaux (PEM), avec 80 projets labellisés par la Région. On a aussi des sujets de lignes nouvelles (LNMP et GPSO) avec des gares nouvelles, et des sujets de mises en accessibilité des gares. On parle aussi de services express régionaux métropolitains, un à Toulouse et un à Montpellier. Ces Serm vont dessiner ce que seront les mobilités de demain. Il est donc important pour le Groupe SNCF et Gares&Connexions d’être présent au cœur des territoires. Aujourd’hui, on ne peut pas envisager les mobilités sans envisager l’intermodalité. Si on facilite cette interconnexion, entre le train et les autres modes de transport, ça facilite l’usage du train. »
Béziers, sujet majeur de PEM. « Le PEM de Béziers, à 48 M€, est un dossier majeur. Nous y intervenons en maîtrise d’ouvrage unique. On y traite des sujets d’accessibilité, de parkings, de mode doux, d’aménagements viaires, d’intermodalité, de façon coordonnée et globale. »
Narbonne à venir. Les prochains dossiers d’envergure de PEM : « Narbonne, Aigues-Mortes, Gourdan ou Cahors, qui sera un grand projet de PEM. Il y a une appétence du train. Le projet d’intermodalité vaut dans les métropoles avec les Serm, mais aussi dans la ruralité. Cela passe aussi par le fait de redonner de la vie dans les gares, en y réintroduisant des services et des commerces. Les cabinets médicaux dans la gare garantissent une accessibilité au soin, par un transport en commun, ou pour un habitant n’habitant pas la commune mais pouvant s’y rendre par le train depuis une commune voisine. »
Gares&Connexions crée, modernise et exploite les gares. « À travers ces trois métiers, on fait évoluer nos gares. Nous avons des rôles de maître d’ouvrage et d’exploitant, de mise en relation des différents acteurs de la mobilité pour proposer un service de transport coordonné. La gare est un point central, singulier, dans les déplacements », conclut Hilaire Hautem.
Organisation de la direction régionale des gares : deux directions des gares, une à Montpellier et l’autre à Toulouse, chacune étant responsable de la gestion, de l’exploitation et de la qualité des services dans les gares d’Occitanie ; Et deux Agences Bâtiment Energie, gérant la maintenance, la modernisation et l’optimisation énergétique des bâtiments et des infrastructures de gare.
La SNCF préférée à une école supérieure. Le plateau au Carré Montmorency, laissé vacant par NTT (opérateur de télécommunications, ex-Arkadin, dont les effectifs sont passés en télétravail et coworking), a été convoité. « Il y avait aussi une école supérieure sur les rangs. Mais la SNCF est une signature plus rassurante qu’une école pour le propriétaire : sur la durée… et aussi sur l’usage des parties communes », indique Arthur Loyd Occitanie Méditerranée, conseil de la SNCF sur cette transaction.
Roch Plaza. D’après nos informations, Groupe SNCF prend aussi 2.000 m2 dans le programme immobilier Roch Plaza (Idec Grand Sud, Les Indiscrétions du 18 novembre, lire ici). Les implantations immobilières du groupe ferroviaire à Montpellier vont ainsi se répartir entre Tech Tower, Roch Plaza et Carré Montmorency.
Les Indiscrétions plébiscitées sur Linkedin
+40 % d’impressions et +31 % de réactions (nombre de likes, commentaires et republications) sur la page LinkedIn des Indiscrétions sur les 3 derniers mois (de novembre à janvier) par rapport aux 3 mois précédents. Séminaire de début d’année civile oblige (tenu ce 30 janvier aux Halles 610, à Jacou – 34), on épluche nos statistiques, et elles montrent une montée en puissance. Grâce à vous ! Merci pour votre fidélité et intérêt grandissants.
Pour rappel, chaque semaine, la rédaction des Indiscrétions fait vivre sa newsletter sur cette page LinkedIn, qui compte désormais 6.700 abonnés. Les différents posts mettent en avant des personnalités (élus, entrepreneurs, sportifs…) et des projets phares du territoire. La page LinkedIn est à croquer ici.
100 logements réhabilités à Saint-Gilles (30)
Au cours des 5 prochaines années, 100 logements vont être réhabilités à Saint-Gilles (30), apprend-on dans un communiqué conjoint (Etat, Nîmes Métropole, Ville de Saint-Gilles…), diffusé le 28 janvier (à lire ici). Cette opération sera effectuée dans le cadre de l’opération programmée d’amélioration de l’habitat – renouvellement urbain (OPAH-RU), impliquant Nîmes Métropole, le conseil départemental du Gard, l’agence départementale de l’habitat et du logement (ADIL), la CAF du Gard, la MSA du Languedoc, l’établissement public foncier (EPF) Occitanie et la Banque des Territoires. Durant ces 5 ans, la communauté d’agglomération versera « 3,58 M€ sur les fonds délégués de l’ANAH et 1,7 M€ sur ses fonds propres ». Cette opération concerne 35 logements de propriétaires occupants, 50 logements de propriétaires bailleurs et 15 logements au sein de copropriétés dégradées. Plus à lire prochainement dans Les Echos.
Greenkub investit 1,6 M€ dans son extension à Castries (34)
Greenkub (Castries – 34), qui conçoit, fabrique et installe des studios de jardin en bois, acquiert à Castries (34), où il est déjà basé, un bâtiment de 2.500 m2 (dont 1.800 m2 d’entrepôts) pour internaliser la préfabrication. Transaction : ABC Immobilier d’Entreprise (Mauguio). L’investissement s’élève à 1,6 M€. La production débutera d’ici à la fin du premier semestre, indique Greenkub aux Indiscrétions. « Cette internalisation permettra de réduire les coûts de transport et d’accélérer la R&D », souligne Alexandre Gioffredy, PDG et fondateur. Cinq recrutements sont prévus. La PME emploie 145 salariés, pour un CA 2024 de 24 M€ et 1.000 modules vendus en France l’an dernier. En parallèle, Greenkub « poursuit ses recherches pour un nouveau site, en Nouvelle-Aquitaine ».
Quelles perspectives pour 2025 ? Une « croissance soutenue », alimentée par l’essor des modèles de 50 m2 (30 % du CA, contre 5 % il y a deux ans), et l’optimisation de la supply chain. Par ailleurs, les habitats « montent en gamme, avec l’adoption du CLT (bois lamellé croisé) et d’une isolation en fibre de bois, offrant de meilleures performances mécaniques et énergétiques ». Le premier module nouvelle génération a été installé en novembre.
La Vallée de l’Hérault épaule les investissements immobiliers agricoles
La communauté de communes Vallée de l’Hérault lance un dispositif d’aide à l’investissement immobilier pour soutenir l’agriculture primaire, lit-on dans la news éco de la communauté de communes du mois de janvier. Ce programme d’aide est réservé aux agriculteurs héraultais souhaitant construire un hangar de stockage, agrandir un bâtiment d’élevage ou implanter des serres pour une production maraîchère. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre du Projet alimentaire territorial du pays Cœur d’Hérault. Plafond des dépenses : 30.000€ HT, pour 30 % d’aides. Le montant maximal de l’aide est donc fixé à 9.000 €. Une bonification de 10 % de cette aide est accordée aux exploitations engagées dans des démarches de production bio (9.900€ maximum).
Les dossiers sont à envoyer par mail à economie@cc-vallee-herault.fr jusqu’au 16 mai.
Suppression des aides du Département de l’Hérault à la Culture : la réponse de Mesquida
Cette semaine, le département de l’Hérault, et plus particulièrement son président, Kléber Mesquida, font les gros titres (information lancée par le journal Libération, juste ici) : la collectivité aurait décidé de supprimer 100 % de ses subventions à la culture pour l’année 2025. Dans le détail, le département possède un budget annuel de 2 Md€, dont la part culturelle « non obligatoire » oscille entre 5 et 6 M€. Une information, qui a obligé Kléber Mesquida à réagir publiquement, via son compte X : « Un article de Libération fait état d’une suppression totale des crédits à la culture par le Département. C’est faux. », suivi d’une lettre en guise de réponse. Les détails, en bref :
- Pour l’équilibre de son budget, le département de l’Hérault devra recourir à un emprunt d’environ 140 M€ en 2025. Ces prêts doivent servir à financer des chantiers déjà engagés : deux collèges, ou des routes.
- Dans le cadre de compétences obligatoires, plusieurs financements sont maintenus : lecture publique, médiathèques, écoles de musique, les actions dans les Ehpad ainsi qu’à l’Epic du Domaine d’O (3,1 M€) et à l’Epa Hérault Culture (2 M€).
- Le Département de l’Hérault prévoit une baisse de 48 % de son budget Culture.
Une indiscrétion, une analyse pas lue ailleurs, une exclu à nous transmettre ?
Les Indiscrétions protège ses sources d’information. En lui communiquant une information, vous avez la garantie d’un traitement fiable, rigoureux et objectif.
Zoom
Une info passée au crible
Comment Boost Invest MedVallée propulse les startups montpelliéraines de la santé globale
Ce jeudi 30 janvier, Montpellier Méditerranée Métropole réunit les 9 lauréats 2024 du dispositif Boost Invest MedVallée, programme dédié à la facilitation de la levée de fonds pour les startups de la Santé Globale. Un accompagnement décisif, dans un contexte concurrentiel. Les Indiscrétions y étaient.
9 lauréats en 2024 (sur 90 dossiers reçus) et déjà 2 en 2025 : ces startups montpelliéraines de la santé globale témoignent, le 30 janvier à la pépinière Cap Alpha (Clapiers) des bénéfices du programme d’accompagnement Boost Invest.
Ce certificat, lié à la démarche MedVallée (directeur : Michaël Chekroun, lire en « À l’affiche »), identifie et accompagne les startups en recherche de fonds. Il révèle aussi l’importance du vivier de jeunes pousses du territoire et leur dynamisme en matière d’innovation en santé, alimentation et environnement.
Boost Invest apporte « un gage décisif de crédibilité et de réputation, face aux investisseurs et aux banquiers, dans un marché devenu très difficile et concurrentiel », insiste Stéphanie Gottlib-Zeh, ambassadrice MedVallée.
30 M€ de levée de fonds. Les 9 pépites accompagnées en 2024 visent au total 30 M€ de levée de fonds, dans la santé, les biotechnologies ou la transition écologique. En voici le détail :
– NBX Therapeutics : traitement de la maladie d’Alzheimer via le développement d’une bactérie médicament ;
– Nervosave Therapeutics (thérapie génique), qui entend créer à Montpellier un pôle de thérapie génique et cellulaire, avec CILCare et Sensorion. « Nous avons besoin d’une animalerie, pour valider nos thérapies sur les animaux », glisse Cathy Beau.
– Regenlife (technologie de stimulation neuro-intestinale pour le traitement de la maladie d’Alzheimer et autres affections neurologiques). Une levée de 10 M€, la plus importante parmi les projets exposés, est prévue au printemps pour « préparer le lancement d’un essai clinique, et préparer un développement vers les États-Unis », détaille Guillaume Blivet, directeur Innovation.
– Stentup : traitement endovasculaire des anévrismes cérébraux.
– Greenphage : solutions antibactériennes de précision permettant de lutter contre l’antibiorésistance. Une levée de fonds de 2 M€ est visée, notamment pour financer une usine à bactériophages, qui permettra de produire 1.000 litres par semaine de solutions concentrées (au lieu de 100 litres actuellement). « Boost Invest nous a permis d’avancer plus vite dans la levée de fonds, et d’intéresser plusieurs partenaires, en donnant accès à des partenaires industriels et un réseau d’acteurs institutionnels », souligne Pascal Peny, ingénieur.
– AI Stroke (IA pour la détection des accidents vasculaires-cérébraux). « L’entrée dans Boost Invest est essentielle pour nous, pour acquérir plus de visibilité et réussir la levée de fonds prévue en 2025 », explique Cédric Javault, PDG.
– E-Ethylène (production d’éthylène vert à partir des émissions de CO2 industriel). « Nous cherchons à lever 2 M€ pour se rapprocher des industries, et recruter des talents afin de lever des verrous technologiques », estime Robin Gueret, ingénieur.
– Novagray (prédiction via un test sanguin des risques pour un patient de développer une complication après une radiothérapie). « Nous sommes les seuls à proposer ce test sanguin. Novagray rentre en phase de commercialisation. Nous avons besoin de visibilité pour diffuser le test, et rassurer les patients et les médecins », détaille Audrey Salvador, directrice commerciale.
– Aporepair (thérapies de cardioprotection). « Être lauréat est un label de crédibilité supplémentaire, qui facilitera nos démarches de financement dans le but de lever 2,5 M€ », souligne Stéphanie Barrère-Lemaire, PDG.
Neurinnov et Load Station, premiers lauréats 2025. En 2025, deux pépites du territoire sont sélectionnées : Neurinnov, qui développe un dispositif implantable permettant à des patients tétraplégiques de restaurer la préhension de la main, et Load Station, opérateur de bornes et éditeur de logiciel, offrant une solution de gestion de la mobilité électrique et contribuant ainsi au respect de l’environnement.
« Intégrer Boost Invest, c’est une reconnaissance de notre technologie, vis-à-vis du monde extérieur et des investisseurs. Cette labellisation, qui vient d’un incubateur indépendant, valorise le travail déjà réalisé », se félicite Nicolas Serandour, directeur exécutif.
Présence de BPS. « Sept des neuf entreprises récompensées sont accompagnées par l’équipe Nextinnov Banque Populaire du Sud », souligne Frédéric Planche . Il admet que le processus de levée de fonds est « long et périlleux », sur Linkedin (lire son post ici).
Besoin de visibilité. Les entreprises sélectionnées bénéficient d’une évaluation par un comité d’experts alliant compétences scientifiques, financières et entrepreneuriales. Ce processus permet aux startups de sécuriser des financements allant de 100.000 € à 15 M€. « La compétition est mondiale, et il nous faut être visible, dans les salons, les congrès…. C’est ce qu’apportent Boost Invest et MedVallée », conclut Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole.
> Le communiqué de Montpellier Méditerranée Métropole sur Boost Invest est disponible en nous contactant sur hvialatte@gmail.com et amelie@agencehv.com .
Sang neuf
Nos jeunes d’Occitanie ont du talent
Polytech Montpellier : deux futurs ingénieurs décryptent les apports de l’IA pour Les Indiscrétions
Que peut apporter l’IA aux Indiscrétions et, plus globalement, à Agencehv ? C’est le projet école (2 mois) choisi par Marvin Bontemps et Christradja Bontemps (même nom de famille, et pourtant aucun de lien de parenté), 23 ans, tous deux en dernière année de formation à Polytech Montpellier (directeur : Lionel Torres), dans la filière Ingénieur informatique et gestion. Alors qu’ils ont tous deux eu une appétence pour l’informatique dès le lycée, ces futurs ingénieurs aspirent à des professions différentes.
Originaire du Var, Marvin Bontemps découvre l’informatique au lycée grâce à une option dédiée, avant de poursuivre en classe préparatoire à Nice, puis d’intégrer Polytech Montpellier. « Ce qui m’attire aujourd’hui, c’est davantage le côté gestion que l’informatique pure. Je ne veux pas seulement coder derrière un écran, mais être dans l’échange et le conseil », explique-t-il. De son côté, Christradja Bontemps vient de Chambéry. Après une prépa intégrée à Polytech Chambéry, il rejoint le campus montpelliérain, attiré notamment par les mathématiques appliquées. « Je voulais toucher à l’analyse de données », confie-t-il. Avec bientôt un diplôme d’ingénieur en poche, « nous avons la possibilité de travailler dans des domaines variés », sourit Marvin Bontemps.
Immersion professionnelle avec Agencehv
Automatisation des tâches, intégration de l’IA, rédaction d’une charte d’utilisation de l’IA… Dans le cadre de leur formation, Marvin et Christradja Bontemps ont travaillé, de décembre à février, pour Agencehv (Montpellier), spécialisée dans la rédaction de contenus et l’animation de débats. « Sur les 27 projets d’entreprises qui nous ont été présentés, nous avons choisi Agencehv car il y avait un aspect de conseil et d’accompagnement », explique Marvin Bontemps. Le duo a travaillé en autonomie, avec des réunions hebdomadaires et un échange constant avec Hubert Vialatte, fondateur d’Agencehv, et Amélie Cazalet, rédactrice. Ils tiendront leur soutenance le 12 février, dans les locaux de Polytech Montpellier.
« Ce n’était pas un simple exercice scolaire où le professeur donne un sujet et nous produisons un livrable. Il fallait comprendre les besoins réels du client, proposer des solutions adaptées, et justifier nos choix, y compris budgétaires. Comparé aux projets académiques, celui-ci nous a permis de nous investir à 100 %, comme dans un vrai poste en entreprise », explique Marvin Bontemps.
De son côté, Christradja Bontemps admet avoir trouvé l’exercice intimidant au début : « Ce projet nous a mis dans une dynamique professionnelle. Nous ne pouvions pas attendre qu’on nous donne toutes les réponses, il fallait être proactifs. » L’un des aspects marquants pour eux a été la découverte du secteur journalistique. « Je ne lis pas énormément les médias, donc c’était enrichissant de travailler avec un secteur aux codes bien spécifiques », confie Marvin Bontemps.
La HV Touch
Conseil RP
L’Occitanie, c’est grand. Difficile, pour les rédactions, de tout couvrir, en présentiel. Aussi, lors de vos événements presse, à Toulouse, Montpellier ou ailleurs, n’oubliez pas de proposer une option « suivi en visioconférence ». Pour vous, c’est peu onéreux, et cela optimise le taux de couverture par les médias.
La phrase
« Les entreprises cévenoles ne se connaissent pas assez. Chaque jour, je découvre des entreprises discrètes, mais dynamiques. Je pense à Olentica (Alès) qui fait de l’analyse olfactive, ou CFO (Ribaute-les-Tavernes) qui travaille sur des moules pour l’injection de plastique. Plusieurs secteurs pourraient travailler ensemble. Je crois que les entreprises de chaudronnerie intéressent beaucoup de monde par exemple. Olentica a peut-être besoin de pièces de précision. Ce serait un exemple de business inter-filières. »
Christophe Meyrueis, coprésident de Leader Alès et dirigeant de 7 Tech (fabrication de machines), en amont de la première ‘Rencontre des réseaux économiques du Gard’, le 13 février, à partir de 17h45, au sein du Pôle Mécanique d’Alès, sur le thème de la responsabilité territoriale des entreprises (RTE).
On s’en fout
Tout arrive, y compris les initiatives les plus évidentes, efficaces, simples à concrétiser et gratuites. Au bout de cinq ans d’existence de votre newsletter Les Indiscrétions, on pense enfin à y insérer des bandeaux autopromotionnels. Du type : « Faites appel à nous pour animer vos débats, pour rédiger vos newsletters et magazines, pour vous acculturer à l’économie régionale… »
Cinq ans pour se rendre compte de cette évidence : oui, il faut utiliser la notoriété de son propre média pour communiquer sur la totalité de notre offre. C’est le meilleur endroit pour le faire !
Un tel délai pour une telle évidence, vous laisse, je le sens, bien perplexe. C’est en effet quelque peu ridicule. Je n’y vois qu’une explication : le fait d’être le nez dans le guidon peut empêcher une équipe de voir l’essentiel, de distinguer les trajectoires les plus droites.
Et c’est ainsi que les choses les plus simples, déjà pratiquées depuis Mathusalem par les confrères, nous passent sous le nez. Mais mieux vaut tard que jamais. Et j’imagine que la chose se produit fréquemment, y compris dans des organisations bien plus structurées que notre startup de l’info (5 salariés). Me vient désormais cette ritournelle à l’esprit : quelles sont les autres bonnes idées toutes bêtes, à côté desquelles nous avons bien pu passer ? Si le sujet vous inspire, n’hésitez pas à nous en faire part. Sur hvialatte@gmail.com et amelie@agencehv.com. Vous aurez notre reconnaissance éternelle.
Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
Icade et CDC Habitat : opération de revitalisation en cœur d’Agde
Icade va construire 75 logements dans le centre historique d’Agde (34), lit-on dans un post LinkedIn de Nicolas Ceysson, directeur régional d’Icade. La livraison de ces logements est prévue pour la fin de l’année 2026. Architecte : GeN Studio (Saint-Leu-la-Forêt, 95). « La partie réhabilitée (1.632 m2) sera composée de deux colocations sociales, de 8 unités de vie pour des personnes âgées, 5 logements sociaux, ainsi que des locaux destinés à la Ville d’Agde pour en faire un lieu culturel, détaille Nicolas Ceysson aux Indiscrétions. Sur la partie nouvelle (2.828 m2), nous aurons 49 logements en R+3. » Pour cette opération, l’école Notre-Dame est également réhabilitée. L’ancien parking des halles est démoli dans le cadre d’une opération de requalification et densification urbaine.
Investissement global : 13 M€.
Toulouse : L’architecte Bernard Desmoulin retenu pour la future Cité de la Danse
L’architecte toulousain Bernard Desmoulin est retenu par la mairie de Toulouse pour dessiner la future Cité de la Danse, qui verra le jour dans le quartier de La Reynerie, apprend-on dans un communiqué le 31 janvier. Lauréat de l’Équerre d’argent en 2009, cet architecte dirigera un groupement composé de LSD Architectes, Lasa, Scenarchie, Atelier S59 et OTCE. Étendue du 3.200 m², comprendra un parvis pergola, six studios, et un centre de documentation. La Cité de la Danse, qui accueillera le Centre de développement chorégraphique national Toulouse Occitanie, représente un investissement de 22 M€ financé par la mairie, l’ANRU, la Région Occitanie et le Département de la Haute-Garonne. Les travaux débuteront fin 2025 pour une ouverture prévue en 2027. Sur le même sujet : « Dans le quartier de la Reynerie (Toulouse), 688 radiateurs s’offrent une seconde vie », à lire dans Les Indiscrétions (25 novembre 2024).
Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?
Les Indiscrétions protège ses sources d’information. En lui communiquant une information, vous avez la garantie d’un traitement fiable, rigoureux et objectif.
Au marché
Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.
APPELS D’OFFRES
Aménagement 🏗️
Occitanie Ouest
Europolia lance un avis pour les travaux d'aménagement du parking du Zenith.
BTP 👷♀
Occitanie Est
La Ville de Castelnau-le-Lez lance un avis pour les travaux de construction de la nouvelle crèche La Ruche.
Le Sdis 66 lance un avis pour les travaux électriques sur l'ensemble des bâtiments du Sdis 66.
La Ville de Saint-Cyprien lance un avis pour la réalisation de la maison de la santé à Saint-Cyprien.
La mairie de Fleury-d'Aude lance un avis pour la construction de la capitainerie du port des cabanes de Fleury.
Le Sdis 34 lance un avis pour l'extension du centre de secours de Félines-Minervois.
Béziers&Co (Viaterra) lance un avis pour la maîtrise d'œuvre pour la réalisation des réserves muséales de la Ville de Béziers.
La Ville de Nîmes lance un avis pour le concours de maîtrise d'œuvre pour la réhabilitation des Halles.
Sa3m lance un avis pour la réalisation du pôle éducatif des halles de la Mosson.
Occitanie Ouest
La mairie de Castres lance un avis pour la mission de maîtrise d'œuvre pour l'extension du golf du parc de Goujarde.
L'Université Toulouse Capitole lance un avis pour la mission de maitrise d'œuvre relative aux travaux d'aménagement paysager du site de l'Arsenal.
Grand Auch Cœur de Gascogne lance un avis pour divers travaux de voirie et eaux pluviales zones d'activités et voies d'intérêts communautaires.
La mairie de Saint-Lys lance un avis pour la maîtrise d'œuvre pour la rénovation énergétique et fonctionnelle du groupe scolaire d'Ayguebelle.
Déchets 🗑️
Occitanie Est
Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour la fourniture et installation d'équipements pour la collecte des déchets en apport volontaire sur le territoire.
Eau / Assainissement 💧
Occitanie Est
La communauté d'agglomération Béziers Méditerranée lance un avis pour les travaux de réseaux d'eau potable, d'eaux usées et d'eaux pluviales ainsi que les contrôles qualité et inspections de travaux.
Le Sicoval lance un avis pour la réalisation de travaux de réseaux de distribution d'eau potable sur le territoire du Sicoval et d'Enova Aménagement 2025-2029.
Énergie ⚡
Occitanie Ouest
Ha-Py Energie lance un avis pour la mise en place de deux générateurs photovoltaïques sur la toiture des ateliers intercommunaux de la CCAM de Vic-en-Bigorre.
Mobilités 🚲
Occitanie Est
La Ville de Nîmes lance un avis pour une acquisition de vélos électriques pour la police municipale de Nîmes.
Services 📋
Occitanie Ouest
La commune de Fenouillet lance un avis pour l'entretien des terrains synthétiques.
ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ
Toulouse Métropole attribue le marché de travaux de terrassement du technocentre Atlanta à Cazal. Valeur totale du marché : 3 578 430 euros.
Le Grand Narbonne attribue le marché de prestations de transport des déchets verts issus des déchetteries des territoires sud et ouest du Grand Narbonne à SUEZ RV MEDITERRANEE. Valeur totale du marché : 560 000 euros.
Toulouse Métropole attribue le marché de travaux de réfections définitives de tranchées à EIFFAGE ROUTE GRAND SUD et LHERM T.P - MIDI PYRENEES. Valeur totale du marché : 847 981 euros.
Nîmes Métropole attribue le marché de concession de service public relative à l'exploitation du Centre Nautique Communautaire NEMAUSA à SAS Vert Marine. Valeur totale du marché : 15 194 984 euros.
Port Sud de France attribue le marché d'accord-cadre à bons de commande pour le déploiement de solutions de sûreté pour les ports de commerce, pêche et plaisance de Sète à INEO INFRACOM. Valeur totale du marché : 1 600 000 euros.
Plus de marchés ici
La Ville d'Alès attribue le marché d'entretien du réseau pluvial de voirie à SAS ALLIANCE ENVIRONNEMENT EXPLOITATION. Valeur totale du marché : 800 000 euros.
L'Agglo Hérault Méditerranée attribue le marché de concession d'aménagement pour la la réalisation de la restructuration de deux îlots d'habitat ancien et d'aménagement d'espaces publics à FDI Promotion. Valeur totale du marché : 8 170 620 euros.
Toulouse Métropole attribue le marché de travaux de construction d'un groupe scolaire à Saint-Orens de Gameville à JEAN LEFEBVRE, BATIMENTS TRAVAUX PUBLICS MIDI PYRENEES, FRANCE CHARPENTES. Les autres lauréats sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 3 578 152,7 euros.
Le Conseil départemental du Gard attribue le marché de réseau biennal de suivi complémentaire de la qualité des eaux superficielles du Gard sur l'année 2025-2026 à Laboratoire Phytocontrol Analytics France et Aquabio Scop S.A. Valeur totale du marché : 568 000 euros.
Le Service d'infrastructure de la défense Sud-Est attribue le marché d'accord-cadre bons de commande pour la maintenance préventive et corrective des réseaux d'eau potable et d'assainissement des emprises situées dans le Gard (30), l'Hérault (34) et l'Aveyron (12) à la SAS SAUR. Valeur totale du marché : 6 637 870,2 euros.
Tisséo Voyageurs attribue le marché de prestations de gestion des déchets à FOURMENT ET FILS SA, TRIADIS SERVICES et EASYTRI. Valeur totale du marché : 726 378,35 euros.
Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
JOURNALISME
Pour Les Échos :
- Comment le secteur du bâtiment traverse la tempête
Contribution au magazine de ToulÉco :
- Sagas familiales : les famille Portales (entreprise Hectare, urbanisme) et Le Breton (viticulture)
- Montpellier : Enerfip veut financer des projets sur le long terme
BoisMAG :
- Enquête nationale sur le bardage. Parution en février.
RÉDACTIONS
Occitanie News (Région Occitanie) : pour février 2025 , rédaction de trois brèves sur Cilcare (sciences auditives), Serycine (culture du vers à soie), et Peintures Maestria (peintures thermo-réfectives). La newsletter Occitanie News de décembre est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.
Pour la Métropole de Montpellier : réécriture / écriture de 300 pages du nouveau site web mutualisé de la Ville et de la Métropole.
Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.
Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massanne (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).
Ville de Montpellier : 33 reportages dans les écoles de la Ville de Montpellier
ANIMATIONS
13 mars : animation Lab Immo (Midi Libre) dans le Gard.
10 avril : animation d'un événement organisé par Cible Web à Toulouse.