Le chantier du campus Entreprises et Compétences porté par la CCI Lozère (président : Thierry Julier) est lancé ce 13 novembre avec la pose de la première pierre sur les hauteurs de Mende dans une zone d’activités qui abrite déjà le centre de formation de la CCI, Purple Campus, apprend-on dans une invitation presse. « Le futur campus, qui sera livré en septembre 2025, s’étend sur 1.263 m² de surface de plancher » explique aux Indiscrétions Mathieu Rissoan, responsable Territoires, mission emploi/RH et observatoire économique à la CCI Lozère. Architecte : Bonnet-Teissier (Mende). Les entreprises mandatées pour ce projet sont essentiellement basées dans le département : SAS Mathieu (Saint-Alban-sur-Limagnole, 48) est en charge du gros œuvre, Maliges Construction (Marvejols, 48) de la charpente, Salles & Fils (Marvejols) du terrassement, Dos Santos Barroso (Florac, 48) du traitement des façades, Atelier Design Bois Dérivés (Mende, 48) des menuiseries extérieures bois, Lulu Sols & Murs (Mende) du revêtement des sols…
Ce campus abritera « le siège de la CCI avec ses 20 collaborateurs, un hôtel d’entreprises avec 7 bureaux, des espaces dédiés aux jeunes pour accompagner l’activité de Purple Campus, et une salle pouvant accueillir jusqu’à 150 personnes avec une terrasse accolée », détaille Mathieu Rissoan. Le montant de l’investissement s’élève à 3,5 M€, avec le soutien de l’État (697 k€), la Région Occitanie (557 k€), le Département de la Lozère (400 k€) et la communauté de communes Cœur de Lozère (60 k€). « La CCI Lozère supportera le reste en autofinancement grâce à la vente du bâtiment actuel et à l’emprunt », précise Mathieu Rissoan.
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Avec ce bâtiment, la CCI Lozère ambitionne d’obtenir la labellisation « bâtiment à énergie positive » et la certification or en bâtiment durable Occitanie (label d’Envirobat Occitanie). « Il produira plus d’énergie qu’il n’en consomme pour son fonctionnement sur une période lissée d’une année. Il devra également permettre de baisser les charges courantes de la CCI de plus de 40 k€ par an par rapport à l’usage actuel », dépeint Mathieu Rissoan.