26 transactions supérieures à 1.000 m², soit 45 % des surfaces commercialisées, dont 9 supérieures à 3.000 m² dans le territoire montpelliérain. C’est le chiffre-clé du premier semestre 2024 (à croquer ici), dont le bilan est communiqué par l’observatoire de l’immobilier et du foncier d’entreprise (OIE) de Montpellier et son territoire. Malgré une « crise inédite, voire une mutation profonde et durable » traversée par le marché de l’immobilier, le marché tertiaire de la métropole reste performant avec une demande placée de 48.808 m² au cours de ce premier semestre. « Ce chiffre traduit une légère baisse de 7,7 % par rapport à la même période de 2023, laissant toute perspective réaliste d’atteindre, voire de dépasser la barre des 100.000 m² de profondeur de marché sur l’année. Concernant la surface moyenne des bureaux placées, celle-ci s’établit à 282 m² en baisse de plus de 15 % versus les 333 m² moyens de 2023 et en baisse significative par rapport au 342 m² de 2022 », ajoute l’OIE.
La cellule économique régionale de la construction en Occitanie (CERC, président : David Morales) note de son côté dans un post LinkedIn une hausse de 16 % des locaux d’activités commercialisés. Pour les bureaux, le prix du neuf à la location se situe à 177 €/m² à la location contre 3.074 €/m² à l’achat. Concernant les locaux, le prix glisse à 106 €/m² pour le neuf à la location contre 1.496 €/m² à l’achat. Toujours sur les locaux, « les parts du neuf (21 %) et du seconde main (79 %) restent stables en regard des années antérieures et la surface moyenne s’établit à 551 m², supérieure à 2023 (471 m²) », complète l’OIE.
Le marché montpelliérain de l’immobilier d’entreprise résiste à la crise
9 septembre 2024