Solaire flottant : Solarinblue obtient 6 M€ de financement

24 juin 2024
Un parc solaire offshore d’un mégawatt-crète installé pour alimenter le port de Sète-Frontignan (34) en électricité décarboné
Un parc solaire offshore d’un mégawatt-crète installé pour alimenter le port de Sète-Frontignan (34) en électricité décarboné ©DR

SolarinBlue, start-up montpelliéraine et leader français du solaire photovoltaïque offshore, annonce dans un communiqué (à croquer ici) le financement du projet Méga Sète à hauteur de 6 M€ dans le cadre du plan France 2030, piloté par l’Ademe.

L’objectif du projet est de déployer un parc solaire offshore d’un mégawatt-crète (MWc), pour alimenter le port de Sète-Frontignan (34) en électricité décarbonée, en s’appuyant sur le premier démonstrateur de SolarinBlue Sun’Sète (inauguré en 2023, à (re)lire dans Les Echos en cliquant ). Méga Sète sera installé dans la circonscription du port de commerce de Sète-Frontignan, à 2 kilomètres de la côte, faisant de ce projet le premier parc solaire offshore d’un MWc en France et en mer Méditerranée. La mise en service est prévue fin 2025. Étendu sur un hectare, Méga Sète produira plus de 1.300 MWh chaque année. Cette électricité produite sera transportée par un câble sous-marin pour fournir de l’énergie aux infrastructures du port. 

« Méga Sète sera certifié pour des vagues de plus de 10 mètres. Notre technologie est prête à être diffusée dans les ports, les territoires insulaires et intégrée au sein des parcs éoliens offshore », assure Aurélien Croq, directeur général de SolarinBlue. « SolarinBlue a réuni autour de Méga Sète des acteurs industriels et universitaires de pointe pour poser le premier jalon de l’industrialisation de notre technologie », ajoute de son côté Antoine Retailleau, co-fondateur de l’entreprise. 

L’objectif de SolarinBlue est d’atteindre un prix de production de l’électricité de 120 € par MWh en 2025 et autour des 50 € par MWh en 2030, grâce notamment à la montée en échelle de ses parcs photovoltaïques. « Avec notre solution, nous visons notamment les zones insulaires, où les prix de l’électricité avoisinent les 250 à 300 € par MWh et où l’électricité est bien souvent produite à partir de groupes électrogènes au diesel ou au fioul », détaille Aurélien Croq auprès de Pv Magazine. De plus, l’impact visuel nul de ces solutions dès 3 kilomètres rend possible le déploiement des parcs offshore à proximité des sites touristiques. 

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